1. Un ventilateur trop froid (1)


    Datte: 13/11/2019, Catégories: Hétéro

    Je suis sous la douche. Le contact de l’eau froide sur ma peau me réveille, je retrouve mes sens, l’ivresse m’abandonne. Le manque de chaleur de ce contact ne me permet que d’espérer me réchauffer au plus vite. Je me presse de sortir de la douche et commence à me sécher à l’aide d’une serviette. Je la vois, ou plutôt même la devine sous mes draps blancs. On pourrait croire qu’un fantôme loge dans mon lit quand soudain un visage se découvre. Je vois ses yeux et sa bouche me sourirent à l’unisson et qui m’invitent à la rejoindre. Avant, je ne peux m’empêcher de la contempler. Son regard lumineux me fait penser à deux perles de charbons pouvant à tout moment se transformer en diamant. Son sourire est lumineux et ses dents sont aussi blanches que l’ivoire, sourire que l’on ne voit que mieux grâce à sa peau à la couleur du caramel. Ses cheveux, longs et noirs tombent sur son dos, ils sont encore humide de la douche qu’elle vient de prendre. Je m’approche du lit, retire ma serviette et me glisse sous les draps. Je m’approche d’elle, mes yeux s’engouffrent dans les siens tandis que ma main se pose sur son estomac. Sa peau est douce et ferme, la faim commence à monter. Je penche alors la tête pour me rapprocher d’elle, je veux sentir son odeur. Son parfum piquant me fait penser au citron, je m’enivre de cette délicieuse odeur tandis que je commence à sentir sa main me caressant les cheveux pour se poser sur mon cou. Elle m’attire à elle, ses lèvres rouges se rapprochent des ...
    ... miennes pour finalement se sceller. Une chaleur enfle dans mon bas ventre, le désir est là, mais je saurai le contrôler, je veux que ce moment dure et surtout je veux la contrôler. Pendant que je l’embrasse, ma main se promène sur son corps en évitant soigneusement certains monts. Mes doigts passent sur ses fines épaules, descendent le long de son bras pour se refermer sur ses poignets que je serre avec une tendre fermeté. Ma bouche abandonne ses lèvres pour descendre le long de son cou, que je mordille légèrement, je poursuis ma descente et lèche le bord de ses seins, au même moment une de mes mains lâche prise, une menotte est suffisante vu ma force et la sienne. Cette main libre se dirige aussi tôt vers son corps pour la caresser. Je la promène sur ses seins d’un pas léger, cette main est là sans l’être, elle n’est là que pour être l’éclaireur de son désir, je sens son envie montée et la mienne l’accompagner dans cette ascension des sens. Avant de finalement me laisser submerger par mon désir j’arrive à me faire raison et calme mes ardeurs. Je pose ma main sur l’une de ses fesses que je tire vers moi tout en l’écartant de l’autre. J’abandonne très vite son cul pour rejoindre enfin son sexe. Je ne veux pas réellement la caresser pour le moment. Je ne veux qu’une seule chose, qu’elle me sente près, gonfler de désir, conquérant, mais aussi absent. Je veux que son désir monte aussi vite que sa frustration, qu’elle ne rêve qu’une seule et unique chose, que j’accepte finalement de ...
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