1. Bal masqué (2)


    Datte: 13/11/2019, Catégories: Transexuels

    4- J’avais un mois à patienter, ronger mon frein. Un mois. Une éternité. Malgré tout, je profitai de rares et courts moments où je restais seul à la maison pour faire quelques essayages. Depuis que j’avais mis la robe de Léa, je compris que j’avais accès à tous ses placards. Je fouillai dans ses dessous, découvris des bas autofixants, des minijupes, des hauts, etc. une vraie caverne d’Ali Baba. Pendant ces quelques dizaines de minutes, je pouvais redevenir Sarah, perchée à dix centimètres au-dessus du sol. Les vacances de Noël arrivèrent enfin. Je n’étais plus qu’à deux semaines de ma soirée. Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque Maman m’annonça que je devais à nouveau redevenir Sarah pour parfaire mon rôle et avoir la meilleure chance de gagner le fameux concours. Evidemment, de grognai et râlai, disant que ça pouvait attendre et que de toute façon, connaissant mes tantes et les précédents concours, je n’avais aucune chance. Maman ne voulut rien entendre et me demanda de remettre la robe noire de Léa. Sauf que cette fois, il y avait une modification à mon costume. Je repassai à la salle de bains pour une épilation intégrale. Mais à l’issue, Maman me demanda d’attendre là. Elle revint quelques instants plus tard avec une boite. — Il te manquait une chose la dernière fois, dit-elle. Des faux-seins ! J’exultai intérieurement. — C’est obligé ? demandai-je, faussement contrit. — Obligatoire même ! trancha Maman. Elle les colla littéralement sur mon torse et comme d’un coup ...
    ... de baguette magique, je me retrouvai avec une jolie poitrine volumineuse et lourde. Certes, je n’étais pas au même niveau que ma mère ou même ma sœur, mais c’était déjà très bien. Et qui disait poitrine, disait lingerie adaptée. Maman m’aida à mettre un soutien-gorge noir tout en dentelle du plus bel effet. J’étais à deux doigts d’avoir une érection. — Va dans ta chambre et finit de t’habiller. Ensuite, je t’apprendrai à te maquiller. Je trouvai la robe noire de ma sœur et une paire de collant. Mes précédents essayages m’avaient prouvé que des bas étaient incompatibles avec cette robe. Dès que je m’asseyais, elle remontait trop haut dévoilant les jarretelles. J’enfilai les collants par-dessus le string assorti au soutien-gorge, passai la robe et chaussai les escarpins. Je rejoignis Maman au salon. Ma nouvelle poitrine m’obligea à réapprendre à marcher avec mes talons, d’autant plus qu’elle modifiait aussi mon champ de vision. Par contre, j’avais désormais un joli décolleté. On retourna à la salle de bains et Maman m’expliqua le B-A-BA du maquillage. Je tachai de ne pas montrer le plaisir que je prenais à cet exercice, ratant volontairement le trait de crayon ou mettant la brosse du mascara dans l’œil. Ce qui agaçait Maman. Elle me prêta quelques-uns de ses bijoux et me parfuma. A sa demande, j’allai m’admirer dans le miroir. — Comment tu te trouves ? Je ne répondis pas, me contenant d’hausser les épaules. En réalité, je me trouvais super jolie. J’osai me regarder sous toutes ...
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