1. Un rêve à la con (1)


    Datte: 15/11/2019, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme

    Bonjour toi, J’aurais pu trouver un titre plus élégant, c’est vrai. Mais lis d’abord et on en reparle après. J’ai passé une nuit mouvementée, merci de demander. J’ai fait un rêve à la con, il n’y a pas d’autre mot. Nos conversations y sont manifestement pour beaucoup. Il est 5h du matin, je me suis réveillée en sursaut il y a une grosse demi heure et me suis empressée de coucher sur le papier ce fantasme qui n’en est pourtant pas un ! Je te préviens, si tu me dis d’aller consulter, je me vexe ! « Le ciel d’hiver est resté désespérément bas toute la journée. Aucune trace du soleil, il semble avoir disparu pour de bon. Il fait maintenant nuit noire, les flocons continuent leur ballet féérique, recouvrant rapidement les traces de mes pas devant la porte. Je suis gelé, le feu meurt dans l’insert, je voudrais pouvoir y ajouter une bûche. J’adore être là en son absence, son parfum flotte encore dans la pièce, le silence règne en maître. Elle ne devrait pas tarder. Je m’installe sur le cuir froid de son canapé, tout est à sa place, parfaitement ordonné, harmonieux. Je me demande ce qu’elle fait en ce moment même et me rappelle qu’elle devait prendre un verre en ville avec ses copines. Pense-t-elle à moi ? Me fera-t-elle l’honneur de ses caresses expertes à son retour? Je quitte le salon et gravit dans l’obscurité les escaliers qui mènent à l’étage. La porte de sa chambre est entrouverte. Je ne devrais pas être là, elle déteste que j’entre dans sa chambre en son absence. Ça fait ...
    ... longtemps que je ne m’y suis pas aventuré. Nous sommes en froid ces derniers temps, je ne me rappelle même plus pourquoi. J’hésite un peu, je suis exténué, j’ai passé la journée dans le froid à courir à droite, à gauche, si jamais je m’endors et qu’elle me surprend ici à son retour, la situation empirera notoirement. Oh aller, juste cinq minutes, elle n’en saura rien… Je pousse la porte, les gonds grincent un peu, me voilà dans son antre. Le réverbère communal, en plus de servir de pissotière à tous les chiens du quartier, diffuse une lumière orangée dans la pièce. Tiens, sa nuisette de soie sombre traîne par terre, le lit n’est pas fait, elle devait être sérieusement pressée ce matin. Je m’installe sur son lit, me faufile sous sa couette moelleuse et me recroqueville. Son odeur est omniprésente, elle me grise, un mélange de parfum et d’odeur animale, de transpiration, de sexe. Une odeur reconnaissable entre toutes, l’odeur enivrante de ma maîtresse. Un claquement de porte suivi d’éclats de rire me réveillent. Je me suis endormi. Elle n’est pas seule ! La peur me saisit, mon cœur se serre, mes tripes se nouent. Je suis pris à mon propre piège. Leurs semelles font craquer le bois des marches, ils viennent ici. Je panique. L’armoire, vite ! Je me tapis dans l’ombre espérant dissimuler ma présence. Ils déboulent avec fracas dans la chambre. Un grand brun lui dévore la bouche, elle glousse en faisant mine de se débattre pour mieux se jeter dans ses bras l’instant d’après et lui ...
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