Histoire alternative (3)
Datte: 21/11/2019,
Catégories:
Transexuels
... pour les galeries L………. ou Julie achète une paire de sandales à talon que je trouve très jolies. Elle ne me propose pas d’en essayer me dit-elle parce que çà demande un minimum de pratique et sur le moment, j’aurai de sérieux problèmes d’équilibre ! Puis nous nous dirigeons vers le centre commercial Bosquet, droit vers la boutique N…… spécialisée dans les produits de maquillage et les parfums. Là elle m’explique la fonction de chacun de nombreux articles proposés par le magasin. Une fille vient nous conseiller, sans qu’elle remarque ma vraie nature, à moins qu’elle fasse mine de ne pas l’avoir remarqué ? Parmi les boutiques, elle fait un grand coucou au coiffeur de l’échoppe F.P. ou m’explique t-elle, elle se fait coiffer. Et nous finissons devant un café à la terrasse d’un bar en bordure de la place d’Espagne. J’ai la tète qui tourne. Je n’arrive pas à croire ce que Julie m’a fait faire. Je me sens étonnamment bien dans ces vêtements féminins. Julie semble au comble du bonheur. Elle a sa copine ! Mais moi je me demande comment vais-je gérer çà maintenant ? Et personne ou presque ne s’est rendu compte que j’étais un travesti ! Julie me corrige. — Si quand même, il y en a eu bien deux ou trois, mais tu as vu, ici çà se passe bien. Les gens ont une certaine retenue. Mais il y a quand même des coins qu’il vaut mieux éviter. Certains peuvent vraiment être de vrais cons. Elle regarde sa montre. Son regard se voile fugitivement, quelque chose l’ennuie. — Tu as… un rendez-vous ? — ...
... En fait… oui. Je n’ai pas pensé à t’en parler. Ce qui nous est arrivé cet après-midi est tellement inattendu ! Je passe la soirée et demain chez mes parents à Lescar. Et là… je vais devoir y aller… Je suis désolée. — Oh, je vois. — Non, ne soit pas déçu, on se revoit demain soir si tu veux, à l’ABC, vers vingt heures, çà te convient ? Déçu ? Oui un peu quand même. Et en même temps ce qu’elle ne sait pas c’est que je suis attendu de même chez les miens ! Cet après-midi a été surréaliste. Je m’attendais et Julie aussi à ce qu’on s’envoie en l’air, et on s’est retrouvé à faire les boutiques comme deux vieilles copines. Et j’ai adoré çà ! — Pas de problème Julie. Je te montre juste ou j’habite, tu veux ? — C’est loin ? — Rue Émile Guichenné, c’est à cent mètres ! On s’est arrêtés devant ma porte. — Je ne me doutais pas qu’on était presque voisines ? — C’est sans doute pour çà qu’on s’est croisés si facilement à l’ABC. Tu veux rentrer ? — Non merci… Danielle. Je suis vraiment à la bourre. — Oui je comprend. Oh mince ! Et mes fringues chez toi ? — Je te les ramène demain à l’ABC si tu veux, à moins que tu en aies vraiment besoin ? — Non, j’ai du rechange quand même ! Mais tes fringues, celles que je porte ? — Ça me ferait plaisir que tu les gardes. Tu as vu ma garde-robe, ce n’est pas les tenues qui manquent. Et puis… si tu avait envie de t’habiller en femme, tu aurais de quoi pour un début. — Merci Julie. Alors, à demain ? — Oui, à demain. On se regarde… Et puis mus par un même ...