F comme...
Datte: 28/11/2019,
Catégories:
Hardcore,
Lesbienne
... nous voici chrysalides, puis petit papillons, livrées au vent mauvais, emportées par l’ivraie…20 ans, voiture, travail de jeune femme, serveuse en restaurant, qui finit tard le soir, épuisée, mais ravie, avec quelques pourboires, ça va changer ma vie…Copains, copines, on découvre la vie, on se laisse bercer, on mord à pleines dents…On s’offre des soirées, oubliant la fumée, pour d’autres plus toxiques, mais si magiques…On se sent enfin femme, cuisses ouvertes, jouissant sans complexe, avec de l’écho…Nous sommes toutes pareilles, cherchant l’aventure, tous les sens affolés, torturés, libérés, décuplés…Sens et sensations, oublier sa nature, le vide sa vie, l’absence de tendresse, son sexe me ravit, se fait désir, me propulse plus loin, cette fois, j’en ai envie…J’apprends à me soumettre, j’apprends à dominer, tantôt c’est la souffrance, tantôt la liberté, chevauchant, chevauchée, partagée…J’ai connu le plaisir, l’extase, le summum, usant de tous les sexes, goûtant au nirvana !...Je me suis sentie prise, captive, putain, amante, sans-gêne, dévergondée, chatte, conquérante, louve, puissante, adulée, partagée, servante, malmenée, épuisée, délaissée…Femme pitoyable, pour une envie très tendre, de devoir faire l’amour, au lieu de le rencontrer…Faire l’amour, faire le sexe, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse…Et l’ivresse je l’ai eue, plusieurs fois, emmenée, forcée est un peu fort, mais détournée du bien, du beau, du partage qui finit par l’extase…On m’a volé le mien, ...
... trop de facilité, pas de choix, en voiture, dans un coin, d’une grange, d’un abri ouvert à tous les vents… Dans un hôtel miteux, dit hôtel de passe, sautée entre deux vins, délaissée au matin, encore avec ma robe, mon sac vide à mes pieds, une bouteille à côté…Oui, on m’a fait faire le sexe, le dur, le physique… L’amour du samedi soir…Durant des mois ainsi, jusqu’à ce que je rencontre celui qui va m’aimer, et comme le Prince du conte, va tout faire pour me réveiller…Je connais la passion, il me fait la tendresse, je gémis pour de bon, offerte et sans complexe, il me montre le chemin, m’offre le partage, juste merveilleux, dans des draps parfumés…Hôtel de grande classe, ou hôtel de campagne, où la nature se montre, celle de mon amant, révèle un autre esprit, où pointe les sentiments…Amour quand tu me prends…Amour quand tu m’emportes, je deviens chaque nuit une femme fidèle, une chatte émerveillée, heureuse, en tendresse…Le monde a basculé, mon corps est adulé, vénéré, et chaque centimètre devient champ de bataille, celle que j’ai perdu, épuisée par la nuit, fourbue, heureuse, grandie…Chaque jour qui passe, me rapproche de lui, et si l’absence est là, je m’arrête de vivre, j’attends comme une reine, que revienne son roi…Vivre…Vivre son amour, et tout devient facile, le bonheur m’enjolive, mes yeux sont pétillants, ils attirent les oiseaux qui tournent autour de moi, maintenant que la louve est pleine de beaux appâts…Malgré ce tourbillon, qui dure ce qu’il dure, que font les ...