Deux paires de deux
Datte: 29/11/2019,
Catégories:
fh,
intermast,
Oral
pénétratio,
occasion,
... tire-la-langue ? Il n’a pas eu une seule remarque graveleuse ni un geste déplacé ! On ne peut pas en dire autant de tous tes copains !— Monsieur Sylvain est un gentleman, mais sous le vernis, ça n’en reste pas moins un homme comme les autres !— Tu parles en connaissance de cause ? En tout cas, lui, je ne pense pas qu’il vendrait sa petite amie au poker ! Sylvain se lève, se voulant rassurant : — Ne vous inquiétez pas, Floriane, tout ira bien !— Tout ira bien pour qui ? Pour vous ? Pour moi ?— Pour nous. Et sur ces paroles énigmatiques, il s’assied, attendant la distribution des cartes. J’ai déjà vécu des sacrées soirées de poker, mais celle-ci décroche le pompon ! Méticuleusement, Anton bat les cartes, et moi, comme une conne, j’attends pour les distribuer. C’est alors que je me demande pourquoi je reste là plantée sur place, alors que je pourrai très bien claquer la porte de l’appartement ! Non, pourquoi irais-je claquer la porte de mon appart ? Je suis chez moi, c’est à eux de dégager, pas à moi ! Je suis partagée entre deux sentiments contradictoires. Le premier est qu’Anton gagne, il sera content, il aura du fric, et ça ira bien quelques jours, lui et moi. Le second est que Sylvain gagne pour donner une leçon à mon petit ami ! Mais qu’adviendra-t-il ensuite ? Parce que ce Sylvain, je ne le connais pas du tout ! OK, il n’est pas moche, pas aussi mignon qu’Anton, mais certainement plus pondéré. Un gentleman, soit. Mais seul avec moi, qui me dit qu’il ne se transformera ...
... pas en fauve affamé ? — C’est à toi !— Ah… euh… OK… Comme une automate, je coupe le paquet puis je distribue les cartes. Ils en redemandent chacun deux autres après s’être défaussés. Anton a une mine réjouie, il doit avoir un bon jeu. Je résiste à l’envie d’aller me placer derrière lui pour le connaître. Comme si j’étais dans un film, j’écarte les mains et je propose : — Eh bien, messieurs, si vous dévoiliez vos jeux ? Très satisfait de sa main, Anton rigole : — Eh bien moi, j’ai une paire de rois… (qu’il dévoile sur le tapis)— Pas mal ! Moi, j’ai une paire de deux… (idem)— Mais ce n’est pas tout, Sylvain, car moi, j’ai en plus un brelan de sept ! (qu’il jette, faces visibles)— Pas mal ! Moi, j’ai juste une autre paire de deux… (posée calmement) Levant ses bras au plafond, Anton éructe ! — Ah le con, le con ! Il a seulement deux paires ! Ah le con ! Yes, je gagne, je suis le… Il s’arrête net devant les huit yeux braqués sur lui. Étonné, il se justifie : — Ben quoi ? Sylvain n’a que deux paires ! Et moi, un full ! C’est moi qui interviens, mettant mon nez à quelques centimètres du sien : — Ah oui, Anton ? Ton adversaire, il a deux paires… mais de paires de quoi ?— Ben, deux paires de deux, tout simpl… Soudain il se fige, tétanisé, stupéfait ! Puis dans un long gémissement, il enfouit sa tête entre ses mains. Étrangement détachée, je contourne la table pour me planter juste à côté du vainqueur : — Félicitations, Sylvain ! Un carré de deux, il fallait le sortir !— Merci ! Je ...