1. Jade, l'inaccessible...


    Datte: 13/09/2017, Catégories: fh, hplusag, asie, collection, amour, volupté, fsoumise, hsoumis, revede, BDSM / Fétichisme init,

    ... même pas qu’il avait une fille, ni qu’elle, sa mère, avait failli trépasser dans les camps de rééducation parce qu’elle était fille-mère d’une Eurasienne. Heureusement, elle avait eu la vie sauve grâce à des relations et parce qu’elle n’était pas Cambodgienne mais Thaïlandaise. Sans être autorisée à quitter le pays, elle avait pu mener une vie miséreuse mais honorable. Quand Jade eut atteint l’âge de cinq ans, elle avait réussi à la faire évader, lui trouvant refuge chez des cousins à Paris. Depuis, elle n’avait jamais revu sa fille chérie. De temps en temps elle recevait un courrier transmis de la main à la main, comme celui que je lui amenais aujourd’hui. Jamais elle ne donnait de nouvelles à sa fille. Bien sûr, elle savait, elle, le nom du père ; il était d’ailleurs noté sur un paquet de lettres qu’elle donnerait plus tard à Jade ; jamais elle n’avait essayé d’entrer en contact avec lui, car ainsi allait la vie, pour elle. Sur ma demande, elle partit à pas menus chercher ces lettres, me laissant seul à ruminer. Cet homme dont tout, la description, le travail, le moment du séjour, correspondait exactement avec mon oncle… cet homme serait-il vraiment mon oncle ? Et Jade… ma cousine ? Abasourdi… J’étais soudain abasourdi par cette nouvelle et ses sombres perspectives. Voilà qu’après avoir fortuitement découvert que Jade était la maîtresse de mon père, je me rendais compte que Jade pouvait aussi être ma cousine… Et puis, soudain, la Vérité criante et hurlante m’a soudain ...
    ... sauté à la gorge… Si Jade était ma cousine, elle était aussi… la nièce de mon père… et ce saligaud avait donc couché avec… sa nièce ! Une effroyable chair de poule d’horreur me faisait dresser les cheveux sur ma tête, tant j’étais interloqué et abruti par cette énormité… Comment cela serait-il possible ? Serais-je tombé amoureux de ma cousine ? En plus, j’avais couché avec elle ! Et mon père… avec sa nièce ! Et l’oncle Jacques qui n’était même pas au courant de l’existence d’une fille qui vivait à Paris… et qui était la maîtresse de son frère et de son neveu ! Comment lui dire ? Comment lui faire comprendre, lui expliquer… Tout se bousculait dans ma pauvre tête… Sous le coup de cette découverte, je tentai de remuer la tête pour en chasser les idées cauchemardesques qui m’assaillaient tandis que de longues larmes salées m’empêchaient de distinguer, debout devant moi, la mère de Jade ; elle sortait d’une pochette un paquet d’enveloppes, déliant avec un soin extrême les faveurs en velours rouge qui les tenaient serrées. Elle me tendit le paquet de vieilles enveloppes au papier extrafin, des enveloppes « par avion », estampillées à Paris. L’écriture, fine et serrée, correspondait à celle que je connaissais, celle de mon oncle, je n’avais aucun doute quant à son écriture. Pensez donc, j’avais tant et tant de fois guetté ses lettres quand j’étais adolescent, pour être le premier à récupérer les timbres, qu’aujourd’hui encore je pouvais distinguer son écriture entre mille autres. Alors, ...