Anne-Claire, inspectrice de chantier
Datte: 09/12/2019,
Catégories:
fhhh,
nympho,
Collègues / Travail
Oral
préservati,
Voici la suite du récit « Anne-Claire et les éboueurs » en espérant qu’elle rencontre le même succès auprès de celles et ceux qui ont apprécié la première histoire. Si vous n’aimez pas, n’hésitez pas à me contacter pour me critiquer vertement. J’invite ceux qui apprécieront à échanger avec moi ces rêves communs qui nous font frémir. BCBG. Anne-Claire essaie d’oublier cette « aventure » pendant les trois jours suivants, mais en vain. Elle prend la précaution de ne rien changer à ses habitudes de vie et veille à ce que son mari et ses enfants ne décèlent rien du mal qui la ronge. En effet, elle ne peut s’empêcher d’attendre chaque matin et d’observer discrètement par la fenêtre de la cuisine les éboueurs qui procèdent à leur besogne. Elle a l’impression de ne pas être une mais deux femmes. Il y a l’Anne-Claire, pétrie de principes issus de son éducation et de son milieu, tandis qu’une autre femme, son double, meurt d’envie de goûter de nouveau à ce plaisir méconnu il y a peu de temps encore. Le troisième jour, peu après le départ de son mari, elle guette les employés de la ville, le cœur battant et la gorge sèche. Elle sait déjà quelle est l’Anne-Claire qui a gagné. Au son du bruit du moteur du camion se faisant de plus en plus net, elle se lève et se dirige vers la porte d’entrée qu’elle ouvre. Elle regarde le véhicule se garer et les hommes en descendre pour commencer leur travail. Elle observe et avance pour les rejoindre, comme téléguidée. Franck, le chef d’équipe, est ...
... le premier à la voir et se fige, une lueur d’inquiétude dans les yeux. Les autres ne s’aperçoivent de la présence de la jeune femme qu’au dernier moment et sursautent. — Bonjour !— Bonjour Madame, répondent en chœur les éboueurs visiblement inquiets. Anne-Claire se tient face à eux, les bras croisés et leur sourit timidement, gênée. Elle se rapproche de Manuel et se plante devant lui. L’homme la scrute rapidement mais sans oublier une seule partie de son corps. — Je voulais tout d’abord m’excuser pour la dernière fois. J’ai été un peu loin dans mes propos.— Ce n’est pas grave !— J’ai réfléchi à votre proposition de la dernière fois et… Heu, comment dire, j’en ai très envie ! Anne-Claire a prononcé ces dernières paroles d’une voix cassée, presque en sanglotant et en détournant son regard. Manuel la regarde un moment, pétrifié. — Heu… vous êtes sûre Madame ? dit-il d’une voix douce et sur un ton semblant essayer de faire entendre raison à la mère de famille. Les autres individus se regardent sans trop parvenir à croire ce qui vient de tomber dans leurs oreilles. — Oui, je ne pense qu’à cela depuis la dernière fois ! Je veux aller voir ces hommes, je le veux, oui ! La voix de petite fille est presque inaudible. Anne-Claire regarde les éboueurs d’un mouvement circulaire de la tête puis, la respiration sifflante, ferme légèrement les yeux et se cambre sensiblement. La proximité de ces hommes décontenancés dont elle peut percevoir les souffles et qui la considèrent avec un mélange ...