1. Le temps suspendu


    Datte: 13/12/2019, Catégories: ff, jeunes, couleurs, poilu(e)s, amour, miroir, odeurs, Masturbation massage, Oral init, exercice, confession,

    ... grand-chose de mon entrecuisse : elle devine sans doute les deux collines dodues de mon sexe entre lesquelles le tissu s’enfonceobscènement. Qu’est-ce qui m’a pris d’aller acheter ces dessous ? Pourtant, ça me fait un drôle d’effet, très piquant, d’être si vulnérable, ainsi offerte à son inspection. — J’aime ton corps, me complimente-t-elle. Surtout tes fesses et tes mollets. C’est ça qui m’a séduite en premier !… enfin je veux dire, physiquement. Parce qu’avant, j’avais été impressionnée par ta personnalité, ta force de caractère…— Bien sûr ! Tu te fous de moi, non ?— Non ! je te jure que non ! En revanche, ça m’étonne vachement que tu portes un string ! s’exclame-t-elle comme s’il s’agissait d’une incongruité inconcevable.— Pourquoi ça t’étonne ? Je suis comme un fondant au chocolat : carapace hérisson, à l’extérieur, à l’intérieur crème moelleuse et délicieuse. Un peu l’inverse de toi ! À mon tour de l’interloquer ! Elle ouvre une bouche indignée pour riposter. Je ne lui en laisse pas le temps : je me jette sur le lit dont le sommier proteste sous la forme d’unDzoiiinnnggg…ing…ing ! inquiétant. — Ça va pas la tête ! Tu vas bousiller le mobilier. C’est mon lit, bon sang !— Désolée… fais-je hypocritement. Je m’étire confortablement sur la courtepointe, je prends mes aises, bien calée contre l’oreiller et très ostensiblement, je glisse ma main en direction de mon ventre. Cassandre se penche brusquement au-dessus de moi. Son visage me surplombe. Ses yeux sont écarquillés comme ...
    ... deux soucoupes d’azur effarées : — Tu vas tout de même pas te caresser là, maintenant, rassure-moi ! gémit-elle.— Je crois que si… mais tu peux participer si tu veux…— Axel ! T’es vraiment une obsédée !— En effet. Mais la faute à qui ? Depuis que tu as pointé ton adorable frimousse dans ma vie, tu as chimiquement bouleversé mes cellules sexuelles. J’y peux rien ! C’est toi la fautive !… Mais tu vois, là, j’ai pas trop envie de philosopher. Pas du tout, même !… Et arrête de me fixer comme si j’avais un poireau sur le nez !… Et ferme la bouche ! Finalement, elle prend le parti d’en rire, me dépêche un bisou rapide sur les lèvres et conclut : — Tu es folle… Mais je t’aime comme tu es… Elle s’allonge de tout son long contre mon flanc. Et son bras vient m’enserrer la taille. Sa jambe dénudée se replie sur moi à hauteur du ventre ; ce simple contact me fait l’effet d’une brûlure. Son nez s’est niché dans mon cou. Une poignée de ses cheveux fous me barre le visage. Quelques mèches blondes se sont même égarées entre mes lèvres que je n’ai pas eu le temps de refermer. — Tu vois que Baudelaire avait raison, fais-je en feignant de mâchonner les fils d’or. Tu es ma Parque particulière : il ne faudrait pas qu’un seul de ces cheveux précieux soit coupé… ce sont les fils de ma destinée…— Qu’est-ce que tu me racontes avec ton parc ?… Tu délires, ou quoi ?— T’inquiète, c’est rien que des conneries… Je la tiens prisonnière contre moi. Sa main s’est mise à vagabonder rêveusement sur mon corps. ...
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