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Le temps suspendu
Datte: 13/12/2019, Catégories: ff, jeunes, couleurs, poilu(e)s, amour, miroir, odeurs, Masturbation massage, Oral init, exercice, confession,
... évoque la courtisane dévoyée plutôt que la prudePrincesse de Clèves. En plus, ses yeux « coquinent » et semblent me défier ou se moquer carrément de moi. — Et toi ? lui rétorqué-je. C’est le Sahara ou les bayous du Mississipi ? Elle rigole. Mais je dois avouer qu’elle m’a bien plantée ! Ses doigts en moi sont l’essieu qui tient la roue de la volupté, un axe de l’amour en quelque sorte. Ils m’autorisent le seul mouvement de la verticalité : monter et descendre ! Ce mouvement révolutionne mon ventre qui devient une fourmilière en ébullition. Les picotements du plaisir se diffusent au rythme de la main qui fouille la marmite de mon vagin. J’aspire un grand coup : c’est ma façon de calmer les ravages de ses griffes, et à mon tour, je passe à l’attaque. Ses seins d’abord que mes lèvres happent voracement. Ma langue fond sur les mamelons qui se dressent et durcissent dans ma bouche, pareils à de menues cerises juteuses. Ensuite le sexe largement offert, trempé, que mes doigts rejoignent et entreprennent de malmener. On lutte un moment, vraiment. C’est à celle qui fera céder l’autre… Carnassières, mes dents mordillent ses tétons. Et ça la fait ruer du bassin. Elle s’empale sur mes doigts en gémissant. Je l’ai à ma merci mais j’ai aussi une envie de jouir que je ne peux pas décrire. La salive me dégouline de la bouche et lui baigne les seins qui deviennent pareils à des cônes de marbre blanc lardés de sillons laiteux. Ses doigts se muent en serres rapaces dans ma chatte. Qu’importe ...
... ! Je me sens comme sur le ring en train de finir l’adversaire coincée dans les cordes, de lui dépêcher avec enthousiasme, les coups qui l’achèveront. Elle me repousse soudain, des deux mains en me criant d’arrêter ! Je reprends mon souffle. Je n’aurais jamais imaginé un regard halluciné comme le sien, à ce moment-là. Le mien est peut-être aussi dément ? On respire comme des noyées, à grandes goulées hystériques. Ça brûle dans la gorge. Je ne sais même pas si elle a joui, si elle a eu mal ou si elle veut une trêve. Son buste se soulève à un rythme rapide. Ses cheveux fous lui collent au front avec la sueur qui étame son visage. Mais je suis dans le même état : en nage ! Ma peau brille comme du cuivre en fusion. Nos regards s’affrontent. Pas aimables. Guerriers ! C’est alors qu’elle a un geste totalement inattendu : elle m’agrippe à la nuque avec une vivacité surprenante et, d’une traction vigoureuse, attire mon visage contre sa peau nue. C’est comme si elle me tenait prosternée au chevet de son corps. Ma joue repose sur la plage humide de son ventre. Je n’ai même pas résisté. Au contraire : j’aspire à m’approcher de son coquillage niché sous les poils anarchiques. — J’en peux plus ! halète-t-elle.— T’as joui ? lui demandé-je innocemment.— Presque… mais c’était si… violent ! C’est bien le terme. Violent ! Sa main court dans mes cheveux avec douceur. Le mouvement de sa respiration berce ma tête abandonnée sur son abdomen. — Je veux te sentir, lui dis-je.— Me sentir ?— Oui, te ...