1. Retrouvailles


    Datte: 01/01/2020, Catégories: hh, jeunes, Oral pénétratio, hsodo, hbi,

    ... l’air d’aller. J’ai bien vu ce que j’ai vu ?— Tu as bien vu.— Tu sors avec Romain ?— Disons que je ne m’en cache plus.— C’est pour ça que Solène t’a quitté ? demande Théo.— N’importe quoi ! Ça s’est passé après. C’est quoi, toutes ces questions ?— Rien, on s’inquiète pour toi, se défend Caro. Ça n’avait pas l’air d’aller, ces derniers temps. Je me garde bien de leur faire part du deal étrange de Solène. — C’est effectivement le cas. Je ne peux pas me l’enlever de la tête, je l’aime.— Et Romain est amoureux de toi depuis qu’il te connaît.— Maintenant, je sais… oui. Mon téléphone vibre. Je regarde, c’est un SMS de Solène : « Je t’aime. On se voit quand ? » Réponse : « Quand tu veux. Je t’aime. Je t’appartiens ». Je me reprends un café avec Caro et Théo. Ils ont la délicatesse de changer de sujet de conversation. Nous parlons de nos cours respectifs. Comme ils sont en Histoire, je les branche sur la Rome antique, je leur pose des questions sur les institutions. Caro est plus calée là-dessus ; Théo, son truc, c’est plus l’histoire contemporaine. Je finis mon café, je prends congé, je pars à mon cours. Cours magistral en amphi. Je me mets au fond, je sors mon portable discrètement. J’attends un message de Solène, je mets en silencieux et je le pose à côté de mon carnet de notes. J’écoute le type en train de parler. Pas inintéressant, mais j’ai du mal à suivre. Je n’arrive pas à me concentrer, je pense à Solène. Mais pourquoi diable a-t-elle mis comme condition que je reste avec ...
    ... Romain ? Je me remémore ses rares crises de jalousie, quand je matais une autre nana par exemple. Que dit-il ? Je retiens une phrase par-ci par-là : « Pour Platon, nous pouvons, en partant de la beauté corporelle et sensible, progresser jusqu’à la beauté de l’âme. »« Solène, je t’aime ! » Ou encore : « L’amour est, pour Platon,penía, ce qui signifie pauvreté ; c’est donc un manque qui nous pousse à remplir notre incomplétude, un élan vers ce que nous ne possédons pas, une aspiration à la Beauté elle-même. » Je jette un œil sur mon portable. Toujours pas de nouvelles de Solène. Mes pensées divaguent. Je me vois encore à genoux sur mon lit, pétrissant les fesses de Romain tandis que je le pénètre. Fameuse soirée ! Que c’était bon, ces coups de boutoir dans son cul, de plus en plus insistants, de plus en plus violents, cette frénésie des hanches qui remuent avec la régularité d’un métronome, cette sensation de plénitude que j’ai éprouvée à le pénétrer, à le faire gémir sous mes assauts. Je reprends mon portable, je lui envoie un SMS : « Ce soir 21 heures chez moi ? » J’ai encore deux cours dans l’après-midi. À midi, reçois deux SMS. Un de Solène, quasiment identique à celui que j’ai envoyé à Romain : « Samedi 14 heures chez moi pour le café. Bises. Je t’aime. » « Putain ! Je vais devoir attendre samedi ! » Puis celui de Romain : « À ce soir. » Le soir arrive. Repas léger : jambon cru avec salade au chèvre chaud. Un verre de rosé pour accompagner. Je m’en sers un deuxième pour la ...
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