1. Furia - découverte


    Datte: 01/01/2020, Catégories: fh, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, init,

    C’était il y a longtemps Quand ? Je ne m’en souviens plus Une aventure gravée dans ma peau – comme un tatouage, un fer rouge La rencontre, je ne saurai la décrire : elle s’est effacée de ma mémoire, il ne m’en reste plus que des bribes que je ne suis même pas sur de ne pas avoir réinventées. Qu’importe. Nous nous connaissions depuis peu et n’avions jamais couché ensemble. Nous étions beaux, oui, car chacun de nous deux était l’incarnation la plus proche du fantasme de l’autre. Comme une quête douloureuse qui enfin prenait fin. Je me souviens de chaque geste, de chaque souffle, comme si c’était aujourd’hui. Je la raccompagne chez elle en moto. Elle est là, derrière moi, je sens sa présence, je sens ses mains qui enserrent ma taille. J’arrive devant son immeuble, ralentis, et soudain un vent de folie, je continue la route sans m’arrêter. J’ai l’impression que ses bras enserrent un peu plus ma taille. Nous arrivons chez moi, en bas de la porte elle est hésitante mais le pas est déjà franchi. Nous ne nous regardons pas. Je monte l’escalier, elle suit, pas un mot, chacun d’entre nous pense aux instants qui vont suivre, à l’engrenage fatal qui nous a happé, à cette décision qui n’en a pas été une… Porte. Clefs. Ouverture. Nous passons. Porte refermée. Lumière éteinte, nous nous scrutons dans la pénombre. Nous buvons nos corps des yeux, retardant le premier contact, suspendus, avant la folie qui prendra possession de nous. L’instant magique du juste avant. On sait. On jouit de la ...
    ... suspension, de l’appréhension, du gouffre en attente. Plus rien n’existe hors nous, hors ces deux corps hors la loi. Deux oiseaux de proie. La minuterie de l’escalier interrompt son tic tac, nous engloutissant dans le silence. Le froissement de mon blouson lorsque ma main se lève et vient se poser sur ses lèvres. Je la distingue à peine dans la semi obscurité, je n’entends que le son plastique de ma manche. Ses yeux sont cloués dans les miens et mes doigts viennent frôler ses lèvres. Très léger, le contact du majeur sur sa lèvre, presque imperceptible, juste la pulpe du doigt qui frôle le charnu de la lèvre, d’abord celle du bas puis celle du haut, très lentement, lentement, intensément tandis que nos regards sont glacés. Le pouce vient remplacer le doigt et j’appuie plus fort, juste à la frontière entre les deux lèvres, encore un peu plus fort pour entrouvrir la fente et j’introduis mon pouce dans la bouche, petit à petit, profondément. Ses dents ne sont pas complètement desserrées et le pouce sent la demi morsure qui s’avance au fur et à mesure de la progression dans le palais. Je dégage le pouce et je viens humidifier son menton, descends vers le cou, toujours lentement, toujours nos regards plantés l’un dans l’autre dans la pénombre. Mon autre main vient maintenir son épaule droite tandis que le pouce continue sa descente affolante vers le bouton du haut de son chemisier. Je veux la voir crier et se tordre de plaisir, j’ai tout mon temps, elle aussi, nous voulons savourer ...
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