1. Retrouvailles


    Datte: 02/01/2020, Catégories: fh, Oral pénétratio, policier, fantastiqu, fantastiq,

    ... monde explosait tout autour de moi. Mais je restai sur place, hypnotisé par la vue de ma bien-aimée. — Feu ! Feu ! Je ne comprenais pas ce que ce mot signifiait. Devant moi, David se tenait immobile, regardant Nouria lui aussi. — Nouria ! criai-je. Un homme et une jeune femme surgirent soudain devant nous. Ils étaient armés tous les deux. — Planquez-vous ! hurla l’homme, un Asiatique d’une quarantaine d’années. Il attrapa Nouria par le bras et la propulsa dans l’appartement. Elle heurta David, et se mit soudain à hurler. Un tonnerre de coups de feu fit exploser la porte de l’appartement. L’Asiatique plongea vers moi. La jeune femme qui l’accompagnait fit de même. — Vite, dans le salon ! hurla-t-elle. Une épaisse fumée banche commençait à parvenir jusqu’à nous. Le vampire referma ce qui restait de la porte et recula vivement. Nouria hurlait toujours. Je tentai de me relever, mais j’étais comme cloué sur place. Je tendis la main vers elle, mais la jeune femme blonde me prit le bras et me tira en arrière. — Vite, ne restez pas là ! Ils sont armés !— Nouria ! Nouria ! hurlai-je. Elle n’arrêtait pas de crier, épouvantée par la vision de David. — Non, non ! Pas toi, non ! Il la prit soudain par le bras. — Calme-toi !— Non, ne la touche pas ! hurlai-je. Je me dégageai pour échapper à la poigne de la jeune femme. — Ben, ce n’est pas Nouria ! me cria-t-elle dans les oreilles. C’était un capharnaüm pas possible. Soudain, la porte s’ouvrit et alla s’écraser contre le mur. Un homme, ...
    ... habillé comme un soldat, tout de noir vêtu, et masque à gaz sur le nez, pointa sa mitraillette sur nous. Mais l’Asiatique fut plus rapide, et tira deux balles dans la poitrine de notre assaillant. — On se replie ! Je ne comprenais plus rien. Je devais sûrement faire le cauchemar le plus bizarre du monde. Un sifflement aigu bourdonnait dans mes oreilles. Un second assaillant se présenta devant nous, et il ouvrit le feu le premier. J’entendis les fenêtres exploser. La jeune femme riposta mais son revolver ne rivalisait pas avec l’arme automatique du soldat. Les détonations résonnaient fortement dans l’appartement. Nouria recula et se jeta derrière le mur, je fis de même. L’une des balles fit exploser le parquet, tout près de moi. L’homme asiatique s’était recroquevillé dans un coin, protégé par un pan de mur. Les éclats de plâtre et la fumée se répandaient partout. — Feu ! Abattez-les ! L’homme sortit de sa planque et vida son chargeur. Il y eut un cri de douleur, et le soldat s’effondra en avant. — Il faut sauter par la fenêtre ! nous cria-t-il.— Mais on est au deuxième étage ! lui répliqua la jeune femme. Je l’avais déjà vu quelque part. Mais où ? — On a pas le choix ! Amel, on y va ! Amel ? Mais… Il n’attendit pas de réponse et traversa le salon en courant. Il ouvrit la fenêtre et les volets, et à ce moment, un jet de sang jaillit de son bras droit, aussitôt suivit du bruit de la détonation. Poussant un cri, il fit volte-face, mais dérapa et s’écroula sur le sol. — Huang ! hurla ...
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