1. L'évasion


    Datte: 04/01/2020, Catégories: Oral humour, sf,

    ... marrer à l’heure qu’il est. Et toi ? Il paraît que t’avais un plan pour me sortir de là ?— Euh… ouais… je voulais essayer de leur faire croire que c’était pas le bon Gufti qu’ils avaient attrapé… Je ne répondis rien. J’avais eu de la chance de pouvoir sortir de là. Il faudrait vraiment faire en sorte de ne pas y retourner… Éloïse m’embrassa doucement le torse, puis le ventre et enfin les cuisses, appuyant de plus en plus sa poitrine contre moi. Mon sexe se dressait peu à peu. Raoul se retourna pour jeter un œil vers nous. — Euh… dites…— Oui ?— Vous allez quand même pas… euh…— Ben, j’sais pas trop… fis-je avec un sourire, en haussant les épaules et en désignant Éloïse du regard.— Pffff ! Et on fait quoi ? On l’attend, Juliette ?— Hmmmm ! répondis-je les yeux clos tandis qu’Éloïse avait glissé ses lèvres autour de mon gland durci.— Ouais, d’accord ! Bon, je peux foutre la radio ? Ça vous gêne pas, hein ? Il joignit le geste à la parole et nous entendîmes immédiatement parler de l’invasion des clones qui se répandaient dans tout le pays. — Oh, zappe-moi ça, j’ai assez donné… parvins-je à dire entre deux soupirs. Il déclencha le lecteur cd.Start me up. Je caressai d’une main le dos et les fesses d’Éloïse qui s’était mise à me sucer avec acharnement. Je penchai la tête en arrière et fermai de nouveau les yeux, m’abandonnant complètement à elle. — Ah, tiens, en v’là une qu’est habillée, c’est ptêt’ elle… dit soudain Raoul. Je me redressai et me retournai pour observer à travers ...
    ... la vitre arrière. En effet, une Juliette vêtue de sa désormais conventionnelle superbe robe noire marchait tranquillement vers nous en considérant non sans intérêt les multiples groupes de ses "congénères" partouzeurs. Elle s’arrêta auprès de la caisse et nous aperçut. Elle sourit et sembla un instant chercher comment en ouvrir une portière ; Raoul abaissa sa vitre et lui fit signe d’embarquer sur le siège passager dont il entrouvrit la porte. Pendant qu’elle faisait le tour de la voiture pour venir s’y installer, il demanda : — Dis, Gufti, comment on peut être sûre que c’est la bonne ?— J’sais pas trop, fis-je. Mais d’un autre côté, t’en as vu beaucoup qu’étaient habillées ou qu’étaient pas en train de baiser ?— Ché ha honn ! marmonna Éloïse, qui ne s’était pas arrêtée un seul instant. Juliette s’installa et claqua la portière derrière elle. — C’était très amusant ! annonça-t-elle, souriante, devançant nos questions. Raoul démarra. — Tu as réussi à leur fausser compagnie ? demandai-je.— Oui, ce sont même eux qui m’ont jetée dehors. Ils ne paraissaient pas très satisfaits de notre conversation.— Je me demande bien pourquoi…— D’autre part, ils ont aussi paru furieux de constater que vous n’étiez plus leur hôte.— Tu m’étonnes ! intervint Raoul en accélérant. La voiture s’élança ; je n’étais pas fâché de quitter le voisinage immédiat du commissariat. — En tout cas, Juliette, tu m’as bien aidé à sortir de là ! Merci. Elle resta un instant silencieuse, comme pensive, avant de me ...
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