1. La Procession de Sainte-Florine


    Datte: 11/01/2020, Catégories: fh, Inceste / Tabou copains, religion, campagne, ascenseur, fête, intermast, Oral fsodo,

    ... aux trappes en passant par les fenêtres, tout n’était que grincements rébarbatifs, couinements douloureux, protestations véhémentes de la matière qu’on brutalise. Le clocher était en meilleur état, cependant de vieux abat-sons rouillés pendaient sur les trois ouvertures branlantes des fenêtres. Seule la charpente paraissait en bon état. Les jeunes gens gravirent les marches qui grinçaient fortement à chacun de leurs pas, mais c’est sans encombre qu’ils parvinrent à la trappe s’ouvrant sur la pièce contenant le clavier du carillon juste sous le clocher. Marin se retourna surpris. Armé d’une pince, il enserrait les butées des touches du clavier de petits morceaux de cuir. — Quelle surprise s’écria t-il ! Mademoiselle de Sainte-Aude et Mademoiselle de Laclos et Julien ! C’est gentil de leur faire visiter le carillon… Hélène regardait le mécanisme de l’énorme machine compliquée et les dizaines de câbles et fils de fer reliant les touches de bois appelées « coup de poing » au battant des cloches bien alignées au-dessus d’elle. En bas et devant le clavier, une série de touches larges comme deux doigts, étaient disposées en deux rangs superposés. Plus bas encore, le pédalier qui déclenchait les notes les plus graves. Julien expliqua : — La fabrique d’église a décidé d’amortir les chocs des touches au moyen de petites protections en cuir, cela faisait trop de bruit en jouant, et cela limitera l’usure des bâtons.— Marin est un expert dans la mise en forme du cuir, susurra Émilie ...
    ... avec un petit sourire en coin.— Oui, déclara Hélène, d’ailleurs je dois encore passer au magasin… Marin avez-vous terminé ma commande ?— Elle est terminée Mademoiselle, déclara-t-il. Émilie avisant une échelle de bois menant au dernier plancher du clocher s’y engagea. Julien voulut la retenir. — Attention Émilie, c’est dangereux plus haut. Mais c’est vrai que de là, la vue est superbe sur le village ! Émilie grimpa prudemment et Julien lui emboîta le pas. Marin regarda Hélène et ses grands yeux clairs. Puis l’attirant contre lui, il posa sa bouche contre la sienne. La jeune fille laissa échapper un petit gémissement, et reculant s’appuya inopinément sur le clavier et sur le pédalier. Un tintinnabulement de cloches retentit soudain, obligeant la jeune fille à se redresser vivement. Détachant ses lèvres des siennes elle murmura : — Retrousse ma jupe… Il avait la bouche sèche. Déjà lorsqu’il l’avait vue pour la première fois au magasin, il avait tant rêvé de cet instant ! Empoignant une masse d’étoffe il la souleva. — Le jupon aussi, ajouta-t-elle. Ses mains se perdaient dans les tissus. — Ne le froisse pas… Il s’efforça de soulever le vêtement sans abîmer la soie, mais celle-ci lui glissait des mains. Impatiente, elle se baissa, saisit jupe et jupon par les ourlets et remonta le tout au niveau de sa taille. — Caresse-moi, dit-elle en le regardant dans les yeux. Il craignait que Julien et Émilie ne redescendent, mais le désir l’emporta sur ses réticences. Il glissa la main droite ...
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