Le premier défi d'Esther
Datte: 18/09/2017,
Catégories:
f,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
nopéné,
jeu,
init,
fsoumisah,
Le printemps prenait doucement ses marques. Depuis quelques semaines déjà, le lever du jour s’accompagnait de l’agréable symphonie des chants d’oiseaux. L’air était plus doux et les parfums de fleurs venaient à nouveau se répandre en une multitude de rubans insaisissables. Esther avait hâte de pouvoir remiser ses gros pulls et ressortir ses sandales du grenier. Elle vivait chaque année cet instant avec le même plaisir : sentir à nouveau le vent tiède sur ses pieds, ou le frôlement des brins d’herbe en traversant la pelouse du parc pour aller faire sa pause méridienne au soleil. Trois jours auparavant, il lui avait donné consigne de prendre sa journée et elle avait bien sûr souscrit sans délai à cette demande. Il n’était pas question de lui opposer une quelconque excuse, au risque de le regretter amèrement ! Au souvenir de l’unique refus qu’elle avait osé, au début de leur relation, il lui courait immanquablement un frisson entre les reins et ses fesses revivaient en écho la trace cuisante de la punition à laquelle elle avait eu droit. Au cours des deux jours qui avaient suivi, les heures passées assise devant son bureau s’étaient écoulées bien lentement. La chaleur qui se dégageait au contact du siège se répandait dans tout le bas des reins, mêlant douleur et désir. Plusieurs fois en cours de journée, il lui avait été nécessaire de se « calmer » d’un doigt agile… Bien sûr, elle était libre de mettre un terme à cette aventure, d’une seule phrase, mais elle devait ...
... reconnaître que ce qu’il allait chercher au fond d’elle la surprenait et l’enivrait. Esther avait fait sa rencontre au cours du printemps précédent, lors d’une soirée de clôture d’un salon commercial. Leurs regards s’étaient croisés quelques secondes. Son regard perçant avait comme pénétré jusqu’au fond de son âme, instantanément. Calmement croisées devant lui, ses mains étaient parfaitement entretenues. La cinquantaine, cheveux courts et grisonnants, habillé avec chic et sobriété, tout en lui inspirait sérénité et puissance. Comme un papillon de nuit attiré par la lumière, comme hypnotisée, elle serait restée là sans bouger s’il n’avait pas tourné la tête. En fin de soirée, passant près d’elle, il lui avait tendu un bristol blanc comportant un numéro de téléphone et, en bas à droite, un écusson avec la mention « Maître G ». Après plusieurs semaines de questionnements et de sommeil perturbé, elle avait tapé les dix chiffres sur le clavier de son téléphone portable. Depuis, elle était devenue, non pas sa maîtresse, mais son élève. Ils n’avaient jamais eu de rapport ensemble, mais avec lui, elle découvrait ses désirs les plus profonds… En ce début d’après-midi, les quelques nuages qui flottaient lentement au-dessus de la ville ne rivalisaient que bien mollement face à un soleil déterminé à s’imposer. Une bonne heure venait de s’écouler depuis qu’elle était descendue du bus l’ayant déposée au centre-ville. Arpentant la grande rue commerçante, elle tenait sa veste à l’épaule d’une main ...