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Ma déchéance 3
Datte: 21/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme
... loin de là : c’est ici que j’avais l’habitude de venir acheter des petits cadeaux pour mes maitresses. C’est loin tout çà… Par habitude peut être, mes yeux s’attardent quelques secondes sur la croupe galbée d’une petite black courte vêtue. Au même moment Julia s’est retournée et me foudroie du regard m’intimant l’ordre de la suivre plus près. Comme un lycéen pris en faute j’obtempère et la suis le long des allées. Qu’est ce qui m’arrive mon dieu ? Moi qui croyais être un dominant… Les rayons de parfums, de bijoux, de lunettes de soleil, de sacs à mains et autres accessoires de la féminité triomphale défilent devant mes yeux ! Moi qui d’habitude, prenais plaisir à mater les jolies vendeuses et à leurs adresser des petits clins d’œil égrillards, je baisse la tête piteusement. J’en reconnais une ou deux que j’avais plus ou moins draguées et qui paraissent aujourd’hui m’adresser des regards entendus et des sourires ironiques. Les chiennes, aucune pitié ! Ma petite voix elle-même enfonce le clou : « Une femme humiliée peut se montrer impitoyable ! Tu n’as pas fini de t’en rendre compte». Mais est-ce que je mérite vraiment tout ça ? Je rejoins presque en courant Julia au rayon des sous-vêtements. Elle est déjà en train de fouiller dans les bacs emplis de soutien-gorge et de culottes assorties. Je frémis à l’idée de devoir bientôt porter ces vêtements car il s’agit bien de ma future garde-robe que Julia est en train de choisir... - Arrêtes de rêver ! Ouvre ta veste et lèves les ...
... bras, veux-tu ! Il faut que je prenne tes mensurations. Julia a parlé assez fort pour couvrir le bruit de la musique ambiante. Des clientes nous dévisagent, s’arrêtent un instant, sourire incrédule aux lèvres… Un homme pas loin de nous part d’un énorme éclat de rire qui semble attirer tous les regards vers moi. Une honte énorme me submerge. Rouge et tremblant, j’ouvre ma veste, lève timidement les bras en me tournant vers le mur pour cacher ma nudité. Julia a voulu que je ne porte aucun sous vêtement sous mon jogging sans doute pour m’humilier un peu plus. D’ailleurs si j’en crois ce qu’elle m’a dit, je n’ai plus ni slip, ni maillot de corps, ni chaussette : elle a tout jeté aux ordures… Je n’ai plus rien : ma penderie est vide, mes vêtements enfermés dans deux valises prêtes à être descendues à la cave. « Une page qui se tourne » a-t-elle dit en vidant mon armoire. Le tout est de savoir jusqu’à quand ? Elle a parlé d’une durée d’un mois mais je me prends à douter qu’elle s’en tienne là. Sans paraitre remarquer les curieux, Julia plaque sur moi un soutien-gorge, l’ajuste en commentant à voix haute. - 85 A ! Naturellement tu ne rempliras pas les bonnets mais nous t’achèterons une fausse poitrine en silicone. - S’il te plait Julia, je t’en prie… - S’il te plait quoi ? Tant qu’à faire, autant que tu connaisses la sensation que ressentent les femmes d’avoir des seins ! D’ailleurs je vais te prendre un bonnet B. C’est bien toi qui m’a dit que tu aimais les grosses poitrines, non ? Je ...