Dans ses yeux
Datte: 22/01/2020,
Catégories:
fh,
gros(ses),
amour,
Oral
pénétratio,
attache,
fantastiqu,
amourdram,
... jambes à son cou. Enfermée dans les toilettes, elle s’abandonna contre une cloison, pleurant à sanglots bruyants, furieux et pathétiques à la fois.Salope, espèce de salope… tous… tous des raclures ! Elle mit un moment à se calmer. Les yeux rougis, elle finit par sortir, et se dirigea vers le placard de la femme de ménage. Elle tria calmement les produits, trouva ce qu’elle cherchait, et se dirigea avec résolution vers le bureau que Christelle partageait avec Béatrice. À travers la vitre, elle vérifia qu’elles n’étaient pas encore remontées, entra et versa toute la bouteille d’alcool ménager à 90° dans le pot de son fringant cactus. Les connasses comme ça ont toujours des cactus, ça fait tendance. Tant pis pour celui-ci… Cassie nota mentalement de revenir le lendemain avec le même produit si rien ne se décantait d’ici là. Elle jeta un coup d’œil alentour, et son regard tomba sur le petit sac isotherme, posé sur la chaise de bureau de cette salope de Christelle. Elle se souvint qu’elle se faisait souvent des petits repas pépère dans la salle de réunion avec le boss et quelques collègues triés sur le volet. Déterminée, Cassie ouvrit le sac et aperçut un tupperware qu’elle ouvrit sans hésitation. Carottes râpées, tomates et œufs durs. Avec jouissance, elle cracha trois gros molards bien dégueu sur l’ensemble, et rangea le tout. Elle se sentait un peu mieux. — Ça ne va pas, Cassie ? demanda doucement Éric, sa main serrant celle de la jeune femme avec tendresse. Tu as l’air ...
... contrarié. Elle haussa les épaules. Ils étaient attablés autour d’un bon dîner, chez la jeune femme comme à leur habitude. Homme marié ET écrivain, même de troisième zone, pas de restaurants, pas de lieux publics… — C’est rien, répondit Cassie du bout des lèvres. Éric se raidit. Son regard se fit perçant. — Non, ce n’est pas rien. Qu’y a-t-il ? Dis-moi.— Rien, je te dis ! Quelques contrariétés au boulot… éluda Cassie. Tu veux encore du riz ?— Non, merci. Cassie… Dis-moi ce qui ne va pas.— Tu vas te mettre en colère, objecta Cassie d’une petite voix.— Je promets que non.— Hum… bon. Il y a des collègues qui font de ma vie un enfer…— Comment ça ?— Elles répandent des saloperies à mon sujet… que je suis une grosse vache qui dégoûte tout le personnel… que je mens sur mes relations avec toi… enfin, tu vois le topo.— Oui, répliqua Éric d’un ton cassant. Je vois très bien, en effet. Leurs noms ? Cassie leva les yeux et rencontra le regard brillant de son amant. Quelque chose dans ses yeux lui fit peur. Il paraissait contenir sa rage comme il pouvait, mais les ailes palpitantes de son nez et la ligne serrée de sa bouche le trahissaient. Cassie se sentit prise de vertige, et s’agrippa à la table. Elle analysa les émotions intenses qui se bousculaient en elle comme un arc électrique, et se dit que c’était la première fois qu’un homme se souciait d’elle de cette manière. La pénible sensation de manège s’arrêta et elle se retrouva immobile sur sa chaise, contemplant un homme qui l’aimait ...