1. Dans ses yeux


    Datte: 22/01/2020, Catégories: fh, gros(ses), amour, Oral pénétratio, attache, fantastiqu, amourdram,

    ... corps raidi, Cassie recula de quelques pas pour s’adosser au mur. — Pourquoi cherches-tu à me faire du mal ? souffla Éric. Tu ne m’aimes plus ?— Je t’aime plus que tout au monde, Éric, riposta Cassie. Mais il faut que tu fasses des choix, maintenant. Je ne peux plus vivre comme ça.— Mes enfants…— Tu as prétendu que tu allais divorcer. Je ne t’avais rien imposé, tu as fait germer l’espoir en moi. Mais il ne se passe rien. En fait, si. Je t’aime à la folie, j’ai besoin de tes yeux sur moi pour vivre… et tu n’es pas là.— Je suislà, devant toi, et tu me racontes des conneries, dit Éric en se rembrunissant.— Ce ne sont pas des conneries. J’ai vraiment baisé avec mon patron. Pourquoi crois-tu que j’ai eu deux promotions en trois mois de temps ? Il est fou de moi, cet idiot. Il me harcèle pour qu’on se voie en dehors du boulot. Silence… — Et pendant qu’on y est, j’ai aussi baisé avec un jeune type, dans un parc, l’autre fois. C’était un samedi où tu m’as plantée au dernier moment, parce que ta putain de femme voulait emmener tes putains de gosses au zoo.— Ne parle pas d’eux comme ça, menaça Éric, sans bouger. Mais ses yeux brillaient de colère. Cassie s’aperçut soudain que tous ses couteaux de boucher se trouvaient sur le meuble de cuisine, juste derrière lui. Son cœur eut des ratés. — Pour finir, j’avoue aussi avoir pratiqué une fellation à Mario, l’ouvreur du cinoche, la semaine dernière. Tu savais qu’on pouvait baiser sur la moquette d’une salle de ciné obscure sans que ...
    ... personne ne s’en aperçoive ? Wouah, j’imagine si quelqu’un nous avait vus… un gosse ou je sais pas qui d’autre…— Cassie… gronda Éric.— Voilà, c’est tout… avoue qu’en six mois j’aurais pu faire plus, pendant que tu te tapais ta femme dans votre grande chambre conjugale… Pendant dix interminables secondes, le corps crispé comme une corde tendue, Cassie crut qu’Éric allait se retourner et saisir les couteaux. Elle contempla l’homme qu’elle aimait, elle observa ses traits défaits, le pli amer de sa bouche, et ses yeux enflammés par la rage. Finalement, la tristesse tomba sur la physionomie de son cher amant, qui sembla se ratatiner sur lui-même. Il tourna les talons et sortit de l’appartement sans rien ajouter. Il ne claqua même pas la porte, elle entendit juste le petit "clic" discret du battant qui se refermait. Alors seulement, Cassie s’effondra en larmes dans sa cuisine. Le lendemain matin, la raison lui était revenue avec tant de force qu’elle s’injuria toute seule à voix haute pendant une heure entière, allumant clope sur clope et tournant en rond dans son petit appartement. Elle essaya de joindre plusieurs fois l’homme de sa vie, mais ne réussit qu’à parler à son glacial répondeur. Déprimée, elle posa le bouquet de roses rouges sur son oreiller, et s’allongea à côté, le contemplant en essayant de ne pas trop pleurer. Les fleurs étaient magnifiques, explosant de senteurs et de couleurs. Cassie se noya dans leurs parfums lourds, puissants, et finit par se rendormir. La sonnette de ...
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