Dans ses yeux
Datte: 22/01/2020,
Catégories:
fh,
gros(ses),
amour,
Oral
pénétratio,
attache,
fantastiqu,
amourdram,
... le repoussant. Pourquoi tu me parles comme ça ? Philippe cilla nerveusement, puis sembla se reprendre. Il observa attentivement Cassie, laquelle sentit ce regard critique glisser sur elle comme une insulte. — Excuse-moi, déclara-t-il d’une voix étrangement indifférente. Je ne sais pas ce qui m’a pris… Cassie resserra machinalement la ceinture de sa robe d’intérieur autour d’elle, et lui jeta un coup d’œil un peu inquiet. — Bon, tu veux que je revienne bosser ou… je sais pas ? Philippe recula de plusieurs pas, eut un regard circulaire sur la pièce puis sur Cassie, et elle devina qu’il se demandait ce qu’il fichait là, en définitive. — Non, non, pas du tout, rétorqua son patron en se redressant de toute sa stature. Ça ira bien maintenant, on n’a plus besoin de toi. Comment ça, on avait plus besoin d’elle ? Cassie ouvrit la bouche, mais il ne la laissa pas parler : — Oh, Cassie, au fait… évite les viennoiseries, on dirait que tu reprends du poids, lança Philippe d’un ton très impersonnel, tout en s’en revenant vers le vestibule. Cassie referma la bouche, blessée, tandis que la porte d’entrée claquait derrière lui. Elle ne bougea pas, toute raide contre sa table de cuisine. Elle se sentait salie, trompée… laide, laide, laide. Grosse et laide. Elle finit par bouger, et alla se coucher lentement sur son lit. Les roses rouges d’Éric captèrent son attention… leurs pétales ourlés et froncés faisaient triste mine. Elles étaient déjà en train de faner, comme si leur merveilleuse et ...
... éphémère explosion de couleurs et de senteurs avait été leur chant du cygne. Dix jours s’écoulèrent, comme écartés de l’aube au crépuscule en un étirement maximum. Dix interminables journées, que Cassie occupa à diverses activités inintéressantes au possible, davantage pour combler le vide généré par ce grand écart quotidien que motivées par un quelconque besoin. Manger. Beaucoup. Dormir. Beaucoup. Paresser. Trop. Au dixième jour, Cassie jeta l’éponge, elle n’en avait plus rien à foutre de la vie. Elle passa rapidement une robe fleurie constellée de taches, jeta quelques mots sur une enveloppe décachetée, et par habitude, saisit son sac, avant de sortir précipitamment de son appartement. Aveuglée par la lumière directe de ce soleil qu’elle n’avait pas vu depuis plus d’une semaine, elle colla sa main comme une visière sur son front moite, se repérant dans le fatras bruyant de la rue. Déterminée, à demi délirante, elle prit le chemin de son travail. Quels qu’aient été ses objectifs à cet instant, ils n’étaient ni gais ni lumineux, dans cette chaleur d’été suffocante. Plusieurs dizaines de minutes plus tard, ses fantasmes avaient fini de cuire sous le soleil de juillet. Trempée et haletante, les lèvres sèches, les cheveux collés à sa figure par la sueur, Cassie se dirigeait tout droit vers l’entrée de son entreprise, de l’autre côté de la route, lorsque du coin de l’œil elle capta la silhouette aisément reconnaissable de cette salope de Christelle, à quelques mètres d’elle. Quelque ...