Dans ses yeux
Datte: 22/01/2020,
Catégories:
fh,
gros(ses),
amour,
Oral
pénétratio,
attache,
fantastiqu,
amourdram,
... et tendres. — Viens, fit-elle tout bas en l’entraînant vers son appartement. Il la suivit docilement. — Mon amour, j’ai quelque chose à te dire, déclara-t-il d’un air ému, une fois la porte refermée. J’ai demandé le divorce… voilà… je suis tout à toi. Cassie se tenait face à l’évier de la cuisine, et lui tournait le dos. Il remarqua que ses cheveux dorés étaient ternes, et plus courts, mais on les avait coupés de manière très anarchique, comme à coups de ciseaux malhabiles. Au moment où il pensait cela, il sut avec certitude que c’est ce qui était arrivé. Cassie s’était coupé les cheveux toute seule. Il trouva ce détail très étrange, mais se dit qu’elle avait dû être aussi chamboulée que lui par leur séparation. Chacun réagissait comme il le pouvait face à ce genre d’épreuve… — Cassie ? s’inquiéta-t-il un peu, comme elle ne répondait pas. Soudain, ses yeux tombèrent sur quelques mots griffonnés à la hâte, au dos d’une enveloppe décachetée tombée sur le sol. Il la ramassa et ce qu’il lut le transforma en une statue de sel. — Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda-t-il d’une voix blanche. On dirait des mots d’adieu… Tu avais l’intention de… ? La jeune femme se retourna vers lui. Ses yeux étaient éteints. Il y avait quelque chose de différent chez elle… intuitivement, Éric sut que l’étrangeté de sa maîtresse n’émanait pas simplement de son apparence physique ou de son manque flagrant de réactivité. Il était arrivé quelque chose. Elle avait changé. Éric s’approcha pour la prendre ...
... dans ses bras. — Que s’est-il passé pendant mon absence, Cassie ? demanda-t-il doucement en la serrant à nouveau contre lui. Où étais-tu ? Elle haussa les épaules, et détourna le regard. — Dehors, répondit-elle d’une voix laconique.— Dehors ? s’étonna Éric. Toute la nuit ?— Oui.— Mais… tu as dormi dehors ?— Je sais plus…— Que voulais-tu faire ? Pourquoi ce message d’adieu ?— Je sais pas… je suis partie sur un coup de tête… j’avais envie de passer sous un bus… Cassie se dégagea de son étreinte et tituba jusqu’à la chambre. Interloqué, Éric la suivit comme un automate. La jeune femme fourrageait dans son placard. — Tu as entendu ce que je t’ai dit tout à l’heure ? continua vaillamment Éric, s’adressant au dos courbé de sa maîtresse. J’ai quitté Lucinda… je suis libre. Cassie hocha la tête en se retournant, une corde à la main. Un pâle sourire creusa ses fossettes. Éric se sentit fondre. — Oui, je sais, affirma Cassie d’une voix raffermie. Tu es tout à moi. Je ne te laisserai plus jamais partir, Éric. Enfin, il la retrouvait ! L’écrivain sourit en retour à sa belle, et croisa les bras en observant ce qu’elle tenait à la main. — Et que vas-tu faire avec ça, jeune fille ? s’enquit-il, amusé.— T’attacher, répliqua-t-elle innocemment, toujours en souriant. Surpris, Éric pencha la tête sur le côté, et les yeux étrécis, il examina attentivement la jeune femme. — Ah oui ? Tu inverses les rôles, maintenant ?— Pourquoi pas ? le brava-t-elle insolemment. Allonge-toi sur le lit… je vais ...