1. Dans ses yeux


    Datte: 22/01/2020, Catégories: fh, gros(ses), amour, Oral pénétratio, attache, fantastiqu, amourdram,

    ... préoccupation amicale. Cassie se raidit. — Que veux-tu dire ?— Oh, je ne sais pas, un homme dans un train, tu as dit ? Peut-on jamais faire confiance aux gens que l’on rencontre comme ça par hasard ? Tu ne le connais pas…— Il faut bien les rencontrer au moins une fois pour pouvoir les connaître, rétorqua Cassie d’un ton acide.— Cassie chérie, voyons… tu t’es vue ? Il n’a certainement pas de bonnes intentions, tu sais… les mecs, j’en connais un rayon !— Ben oui, salope, contrairement à moi qui ne suis qu’une grosse vache, c’est ça ? pensa Cassie en fusillant sa collègue du regard.— Je me suis vue… quoi ? Tu insinues que je ne pourrais pas faire de belles rencontres ? ironisa la jeune femme.— Non non, pas du tout… il est comment ? Un peu biscornu ou… un peu laid ? Il porte de grosses lunettes ?— Non, c’est un écrivain, plutôt bel homme, figure-toi. Christelle, occupée à se repasser du rouge à lèvres sur sa bouche déjà écarlate, envoya un regard de commisération à Cassie dans le miroir. — Chérie, se désola-t-elle, laisse tomber, il est louche.— Mais qu’est-ce que tu dis, Christelle ? De quoi te mêles-tu ?— Oh, écoute, je ne disais ça que pour ton bien, ma cocotte, laissa tomber Christelle, un peu sèchement. Comment peux-tu croire qu’un bel homme, écrivain de surcroît, puisse avoir le coup de foudre pour toi lors d’un bref voyage en train ? Cassie se retourna vers son interlocutrice et la toisa de toute sa hauteur. En effet, la bombasse aux fausses créoles et aux vrais airs de ...
    ... salope mesurait bien quinze centimètres de moins qu’elle. Sa collègue battit en retraite jusque dans la cabine : — Mais bon, pense ce que tu veux, tu sais, ça ne me regarde pas ! Fais juste bien attention à toi, il peut être dangereux ce type ! Le bruit de la porte se refermant brutalement fit sursauter Cassie. Pendant que Christelle essayait de se débattre dans son jean enfilé au chausse-pied, Cassie, furieuse, passa devant la porte et lança à voix basse et fielleuse : — Putain de connasse.— Tu m’as parlé, Cassie ?… Cassie ? Arrivée dans son trois-pièces ce soir-là, épuisée par sa journée de boulot et toujours en colère contre sa pourriture de collègue, Cassie prit le temps de se servir un verre de vin, qu’elle dégusta avec un paquet de cacahuètes, songeuse. Quelque pensée obscure se formait dans son esprit, elle n’arrivait pas à se concentrer suffisamment pour la formuler de façon claire. Le souvenir du baiser de la veille parasitait sa réflexion… — Cassie, on se reverra, n’est-ce pas ?— Oui, bien sûr, Éric… Et sa langue avait cherché la sienne, et son souffle s’était mêlé au sien, et ses doigts avaient glissé dans ses cheveux blonds en une voluptueuse cajolerie. Sa bouche avait le goût de café, de tabac, une odeur de mâle puissant, attractif ; la suavité de sa langue, la brûlure de ses lèvres ardentes avaient achevé de la faire chavirer. Désormais faible esquif de chair et de désir, Cassie avait noyé son regard dans le sien, comme pour imprimer sur sa rétine le moindre ...
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