1. Le steward Jean est débarqué


    Datte: 26/01/2020, Catégories: ff, Masturbation Collègues / Travail

    ... Parfaite, merci, je suis à peu près à jour dans mon retard de mails, et j’ai vu ton père cinq minutes entre deux réunions. Il repart ce soir en Angleterre pour trois jours.— Ton boulot te plaît ?— Oui, ce projet me passionne, et je suis fascinée par la complexité de l’aéronautique. Les gens sont à mille lieues d’imaginer les implications de tout cela, et des efforts insensés développés pour mettre au point cet avion du futur. Chaque fois que je le verrai voler, je pourrai me dire que j’ai un peu participé à son élaboration. C’est concret et cela crée de la valeur, des jobs qualifiés et pérennes. C’est un peu autre chose que la grande distribution, par exemple, qui tire en permanence les prix et la qualité vers le bas. Mais ce n’est certainement pas aussi altruiste que ton métier à toi.— Ce n’est pas tout à fait la même chose, sans doute. Dis-toi bien que l’altruisme n’est pas partagé par tous les médecins. Les spécialistes des beaux quartiers ne font pas leur boulot nécessairement par altruisme. Quant à moi, il y en a une grande part dans ma motivation, mais c’est la passion de soigner qui me ravage. J’ai cela depuis l’enfance.— J’ai cru comprendre que tu partais chaque été avec une association. Tu m’en parles ?— L’asso s’appelleChild Relief International. Elle a été fondée par un pédiatre américain qui voulait venir en aide aux enfants dans les zones de guerre ou sinistrées suite à un tremblement de terre ou d’autres calamités. Je m’intéressais à la chose au lycée, et j’ai ...
    ... posé ma candidature à quinze ans, sans que mes parents le sachent. Ils m’ont gentiment expliqué qu’ils ne pourraient pas utiliser mes services avant l’année suivante et qu’ils n’envoyaient pas les moins de dix-huit ans sur le terrain.— Assez normal.— Oui, mais j’ai tellement insisté qu’ils m’ont demandé la première année de distribuer des dépliants chez les commerçants, car ils ont cruellement besoin de fonds pour leur action. La seconde année, j’ai compté des boîtes de vaccins dans un entrepôt, mais il faut aussi que cela se fasse. Enfin, à dix-huit ans j’ai pu partir, mais j’avais besoin d’une autorisation parentale. J’ai tellement tanné le cuir à mes parents qu’ils ont accepté de me la donner, à condition que ce soit dans une zone sans danger pour une fille de mon âge. J’ai été au Maroc, dans l’Atlas, où les conditions sanitaires sont dramatiques. J’étais la petite main, pour porter les cartons. Puis l’année suivante en Arménie, où un tremblement de terre avait rasé les maisons quelques mois avant. Je sortais de première médecine, et je pouvais stériliser les instruments. L’année suivante j’ai appris à poser des pansements, et je n’ai pas oublié, comme tu sais (rires). Cette année, ils m’envoient aux Philippines pour essayer de réparer les dégâts du cyclone. J’y serai du 15 juillet au 15 août.— Tu me bluffes. Tu crois qu’ils auraient besoin de bénévolat à Paris ?— Je ne sais pas trop, mais ils sont toujours preneurs de bonnes volontés.— J’irai les voir. Je ne sais pas trop ...
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