1. Annabelle progresse 3


    Datte: 30/01/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... problème tu peux m'appeler sur mon mobile. Je me gare devant l'entrée. Tu descends. Je te regarde pénétrer dans l'immeuble. Tu ne t'es pas retournée.Tu passes le sas et le portique de sécurité les yeux dans le vide et te diriges machinalement vers les ascenseurs. Une porte s'ouvre. Le liftier te salue. Tu lui réponds vaguement. Tu es seule dans cet engin qui ressemble à une télécabine de station de sports d'hiver. Toute vitrée et contrairement aux ascenseurs traditionnels, cette cabine n'est pas dans un puits intérieur mais accrochée à la façade, comme une cabine de téléphone montée sur vérin. Tu as le réflexe de rester près de la porte. On ne sait jamais te dis-tu, un quidam dans le hall qui lèverait les yeux pourrait bien voir sous ta frêle robe. Arrivée au vingtième étage de cette tour où plusieurs sociétés ont leurs bureaux ou leurs sièges, tu t'engages dans le couloir menant à ton travail. Tu files à pas rapides, la tête baissée. Tu te sens coupable. Ou résignée. Tu croises d'autres silhouettes qui vont à leur bureau mais tu ne vois personne. Certaines te saluent et tu marmonnes plus que tu ne réponds. Quand enfin tu es devant LA porte. Ton souffle est court. Ton cœur bat à tout rompre. Es-tu anxieuse ou excitée à cet instant? Le sais-tu toi-même? Quelqu'un arrive, essoufflé, dans ton dos, une collègue sans doute. Tu n'as plus le choix, tu poses ta main sur la poignée, tu appuies, pousses et pénètres dans l'entrée de la société, ta collègue sur les talons. Elle ...
    ... t'embrasse. Tu réponds machinalement à ses bises sans toujours trop savoir ce que tu fais. D'autres sont déjà là. Tu te diriges vers ton bureau en répondant comme un robot aux saluts qui sortent des portes ouvertes des bureaux que tu dépasses. Le tien est presque au bout du couloir. A côté de celui du patron. De ton patron! De ton tortionnaire peut-être. Que n'as-tu pas inventé comme sévices qu'il pourrait te faire subire, depuis que je t'ai annoncé la mauvaise nouvelle? Déjà cette nuit tu n'as guère fermé les yeux. Ta mine défaite en témoignait à ton lever. Je t'ai même demandé de bien te maquiller afin d'être pimpante et surtout, de ne pas déplaire à ton patron.Tu es entrée dans ton bureau. Tu as déposé ton sac à main et ton petit coupe-vent que tu prends toujours au cas ou, comme tu dis, si jamais la soirée est fraîche quand tu sortiras du boulot. Tu t'installes à ton bureau, branches l'ordinateur et sors le dossier que tu devais examiner ce jour. Les minutes passent. Tu finis par te concentrer sur ce dossier et tes doigts courent sur le clavier, comme des sauterelles agitées. Une silhouette dans l'embrasure de la porte te demande si tu viens prendre un café. J'arrive dis-tu et tu termines ton texte en vérifiant qu'il n'y a pas d'erreur sur l'écran.Tu rejoins ton amie au distributeur de boissons, dans l'entrée. Vous discutez de votre week-end. Ta copine est bavarde, ça t'arrange bien aujourd'hui. Puis s'est un "bonjour mesdemoiselles!" qui te fait sursauter. Le patron vient ...