1. COLLECTION HOMME FEMME. Vierge à 66 ANS. (1/2)


    Datte: 03/02/2020, Catégories: Première fois

    Je dois le reconnaître, même une femme de mon âge prend goût à lire les histoires publiées sur votre site. À quelques jours de mes soixante-six ans, ce qui m’arrive a pu arriver à certaines d’entre vous à un détail près. Un détail qui doit me différencier de mes consoeurs du même âge, j’ai toujours ma virginité. La vie, lorsque j’étais jeune a été très dure avec moi. Nous venions de nous fiancer avec Henri alors que nous avions vingt ans tous les deux quand un évènement fatidique nous est tombé dessus. Dans ces temps anciens, nous refusions d’avoir des rapports sexuels avec des garçons avant d’être mariées, car comme dit Nicolas Peyrac dans sa chanson « La pilule, n’existait pas alors pas de pédale wawa » À huit jours de notre mariage, alors que je décomptais les jours comme les enfants actuels sur un calendrier de l’avant, espérant qu’Henri me dirait, « Anne, tu veux être ma femme », un chauffard en excès de vitesse me l’a enlevé définitivement. Au lieu d’un mariage, c’est à son enterrement que j’ai assisté. Dans les années qui ont suivi les gens et surtout les garçons respectaient mon deuil. Lorsque je me suis sentie prête à revenir sur le marché, j’ai très vite constaté que derrière mon dos, on me surnommait « La veuve ». Quel jeune homme pouvait prétendre s’entendre affubler du surnom « Du mari de la veuve » D’autant plus qu’en France à cette époque la peine de mort se pratiquait toujours et la guillotine depuis la 1ère Guerre mondiale avait été baptisée du même surnom. ...
    ... Chaque fois, cela les faisait reculer. Les années ont passé et au fil du temps, je me suis contenté de ma situation surtout qu’après quelques jours l’excitation que je ressentais au niveau de ma chatte du temps d’Henri et qui était une des causes du décompte des jours s’est atténuée jusqu’à disparaître. Au risque d’être vulgaire, je crois que je peux dire que la seule utilité de mon intimité était d’uriner. Pour comble de malheur, les uns et les autres de ma famille proche ont disparu, c’est à ce moment que j’ai répondu à une annonce pour travailler en région parisienne dans une grande entreprise. Je trouvais un appartement dans la ville de Montrouge, je me suis consacré corps et âme à mon métier où je suis devenue chef comptable. Je suis à la retraite depuis deux ans avec des moyens conséquents ayant été une fourmi toute ma vie. J’ai quitté Parisot berceau de ma famille sans regarder derrière moi, cette ville plantée sur son piton rocheux, m’ayant refusé le bonheur. Paris, ville que j’aime parcourir moi qui ai gardé de mon pays le goût des grandes marches et qui me permet à mon âge d’avoir une silhouette élancée et harmonieuse. Bien sûr, mon corps change comme toutes les femmes de mon âge, mes cheveux ont blanchi, ma peau se parchemine et je cache mes mains qui ressemblent de plus en plus à celle de ma grand-mère que j’ai tant aimée. Depuis ma retraite, je vais tous les jours, même par temps de pluie jusqu’au parc Montsouris où mes amis les pigeons attendent les graines que ...
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