Changement de cap prévu
Datte: 08/02/2020,
Catégories:
f,
ff,
intermast,
nonéro,
Collègues / Travail
... défendre ?— Non, personne. Je voyais bien que ma mère souffrait de la situation, mais impossible pour elle d’intervenir, elle prenait aussi régulièrement des coups de mon père. À l’été de mes quatorze ans, j’ai été au bal du Quatorze Juillet. Je voyais bien que tout le monde me regardait de travers, et toutes les mères avaient peur pour leurs filles. À la fin de la soirée, un garçon m’a invitée à danser. Après il m’a attirée à l’écart du bal, et j’ai été violée, pas seulement par lui, mais aussi par une série de jeunes, et aussi d’adultes. J’ai même reconnu le gendarme du coin. Tous ces types sont venus éjaculer en moi. Je criais, je me débattais. Après quelques minutes j’ai perdu connaissance, ce qui ne les a sans doute pas empêchés de continuer à me violer. Le lendemain matin, mes parents m’ont récupérée avec du sang et du sperme sur les jambes.— Ma pauvre ! Je sens qu’une pause est nécessaire. Pas la peine d’en rajouter. Je prends Capucine dans mes bras et la console. Quelle histoire incroyable ! — Tu n’as pas porté plainte ?— Impossible, le gendarme était dans le lot. Et puis mon père ne voulait rien faire, me disant que je n’avais eu que ce que je méritais. Deux mois après, je me faisais avorter, dans des conditions limites, et je me demande si je suis encore capable d’avoir des enfants, tellement elles m’ont charcutée. Tu comprends pourquoi j’ai fui tout cela à dix-sept ans ?— Bien sûr, je comprends. Capucine en a les larmes aux yeux, et moi aussi. Je me sens ...
... incroyablement bien comme cela, allongée nue contre elle. La jouissance qu’elle m’a donnée m’apaise. Je me verrais bien vivre avec elle. Mais il y a que je vais partir à Toulouse. Et aussi que je ne prendrai pas de décision avant son second test HIV. Et puis que je ne désire pas de relation exclusive avec une fille, car les hommes me plaisent, et qu’il est plus facile d’avoir un couple hétéro. Mais il n’y a pas de raison de ne pas lui dire la vérité. — Capucine, il faut que je te dise quelque chose d’important.— J’écoute.— Je sais depuis hier que je vais sans doute déménager vers Toulouse à partir du mois de septembre.— Ah ! fait Capucine visiblement déçue.— Je serai à Paris deux ou trois fois par mois, on pourra continuer à se voir. Et puis tu pourras venir me voir. Toulouse est à une heure d’avion.— Mais ce n’est pas la même chose que vivre ensemble à Paris !— C’est vrai, mais j’ai prévu d’avoir un grand logement, tu pourrais venir t’y installer. Si on t’a trouvé du boulot ici, on t’en trouvera un là-bas.— Tu envisagerais de vivre avec moi ?— Pourquoi pas ? Mais on peut vivre ensemble sans être un couple exclusif.— C’est donc que tu m’aimes un tout petit peu alors !— Un tout petit peu si tu veux. Je t’aime plus qu’une sœur, mais sans doute pas encore comme une amante. Ceci dit j’adore coucher avec toi. Et toi ?— C’est très doux, très bon. Je n’ai jamais vraiment éprouvé ça. Je me projette sans doute un peu loin, mais je crois qu’il y a quelque chose de malsain dans l’intervention ...