1. Nathalie, Muse du net


    Datte: 12/02/2020, Catégories: fh, hotel, Oral fsodo,

    ... cette fin de mois de mars réchauffait délicieusement son visage, comme les doigts de son amant virtuel. Nathalie sentait les battements de son cœur. « Mon Dieu, et si je ne lui plaisais pas ? « Elle ressassait ses interrogations en se questionnant sur son charme. « Suis-je encore désirable à presque trente-sept ans, que va-t-il se passer entre nous ? » Tel était l’état d’esprit de Nathalie en ces instants. Ella avait dit à Balou qu’elle était maladivement timide ; lui, il avait ri au téléphone, se moquant gentiment d’elle. Balou trouva facilement à se garer. Fichtre, il se sentait tout de même un peu angoissé. En arrivant, le soleil avait éclaboussé son pare-brise, mais il avait cependant avisé les cygnes qui se prélassaient sur la berge du lac. Un pont de bois enjambait le lac. Une silhouette était assise sur un banc de l’autre côté, face à lui. Elle semblait paralysée, comme transie de froid. « C’est lui, c’est sa voiture », pensa Nathalie. Elle ne voyait pas le visage du conducteur, le soleil étincelait sur les vitres du véhicule. ……………………………………………………………. Une chaussure, un ourlet, une jambe habillée d’un pantalon anthracite………………Balou !!!! Il se rapprocha du petit pont à longues enjambées. Ses pas résonnaient sur les planches de bois. Nathalie vit ce grand brun fondre sur elle. Elle s’était levée et marchait lentement à sa rencontre. Il était tel qu’elle l’avait admiré en photo, tempes grisonnantes, cheveux coupés courts, costume gris impeccablement coupé, chemise rose ...
    ... clair et cravate admirablement assortie. Une bouche aux lèvres fines lui sourit. Nathalie était déjà comblée. Balou stoppa son élan, il s’arrêta à un mètre de sa belle. — Laisse moi te regarder, dit une voix chaudement virile. L’un en face de l’autre, debout par cette douce matinée printanière, un homme et une femme décoraient ce charmant tableau. …………………………………………. La tête de Nathalie reposait sur la poitrine velue de son amant. Elle repensait à leur rencontre ce matin dans le parc. Ils s’étaient regardés longuement avant d’esquisser un geste, de peur de briser cet instant magique. Nathalie s’était jetée dans les bras de Balou, se pelotonnant contre son torse chaud. Leurs lèvres s’étaient aisément trouvées comme dans leurs écrits, leurs langues immédiatement avaient dansé la gigue. Enlacés, ventre contre ventre, ils se murmuraient des mots qu’eux seuls connaissaient. Main dans la main, ils s’étaient promenés en devisant sur leur vie, l’amour qui les unissait. Le temps avait défilé sans qu’ils ne s’en rendent compte. Deux cygnes les suivaient en nageant côte à côte près d’eux, un couple aussi, certainement. Nathalie jouait avec les poils de Balou, elle s’amusait à les tournicoter, puis elle en faisait de petits nœuds. Son ami s’était endormi, il respirait doucement. Nathalie inhalait l’odeur de cet homme qui l’avait fait hurler de joie à plusieurs reprises, elle voulait conserver ce parfum pour l’éternité. En cet instant, elle pensait également au feu de joie qu’elle avait lu ...