Vue sur croupe
Datte: 17/02/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Louise réagit à mon accusation : - Ah !… Pardon. La douleur de la déception m’égare. J’ai cru que tu aimais te partager, que tu prenais plaisir à changer de femme, à tirer Nora ou à me prendre avant ou après elle. Tu ne te plaignais pas, tu ne me blâmais pas, tu n’exigeais pas qu’elle quitte la maison, que nous cessions de nous lutiner, de nous unir. J’ai pensé que le spectacle que nous te donnions te fichait des frissons et l’envie de nous rejoindre. Me suis-je trompée? - Oh Oui. Sur le moment j’ai été anéanti par la découverte de votre liaison charnelle « talée sans pudeur parce que vous pensiez être seules,et j’en suis tombé sur le cul, au sens propre comme au figuré. Je ne soupçonnais pas tes penchants saphiques et tout à coup je découvrais crûment la lutte lascive de deux femmes folles de leur corps tordus de volupté. Je n‘avais pas imaginé cet enfourchement de vos jambes qui vous poussait vulve contre vulve à des frottements acharnés et qui soulevait vos deux bassins accolés. Ensuite j‘ai vu que la relation était sexuelle mais aussi sentimentale. Pour ne pas te perdre complètement je me suis soumis à ta volonté de continuer ta vie avec elle. Une certaine dose de curiosité a facilité mon acceptation du fait accompli. A l’évidence vos corps ne pouvaient plus se passer l’un de l’autre. Ma curiosité cependant a vite tourné en agacement. - Mais cela ne t’a pas empêché de pénétrer Nora autant de fois. - Avais-je le choix? Pour rien au monde je ne voulais te perdre. Pourquoi, ...
... je me le demande aujourd’hui ? -Parce que, maintenant, tu veux bien me perdre ? - Je t’aimais alors, malgré ta conduite extravagante et tu menaçais de partir avec elle. Ma lâcheté m’a desservi puisque tu as fini par partir malgré tout. Je n’aurais pas dû attendre ton départ, je n’aurais pas dû inviter Richard, mais j’aurais mieux fait de vous foutre à la porte, toutes les deux, à poil, comme vous étiez sur le lit, de vous envoyer au diable et de divorcer. Quand je vois dans quel désordre embarrassant nous nous débattons là, je regrette de ne pas vous avoir jetées nues à la rue ce premier jour. - Oh Non. Moi aussi je t’aimais. Je vous aimais, j’avais besoin de votre amour. Si tu savais comme Nora a changé après l’arrivée de Richard. Je suis devenue la cinquième roue de la charrette quand nous avons emménagé chez elle. Fini le grand lit et la chambre commune. J’ai eu droit à un lit simple dans une chambre vide, tournée vers le nord et avec vue sur la maison où tu vivais seul. Les conditions de la mélancolie étaient réunies dans ma prison sentimentale. Une fois ou deux par semaine Richard m’invitait dans le lit de Nora et nous ordonnait de nous câliner avant de me sauter sous la surveillance de Nora et avec le concours de ses doigts. Elle le préparait, elle écartait mes lèvres et les pinçait au passage, pour m’exciter disait-elle en riant, avant l’intromission de la verge. Au plus fort du plaisir, elle nous séparait et prenait ma place. J’avais à peine le droit d’aspirer hors de ...