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Les trois sorcières
Datte: 21/09/2017, Catégories: A dormir debout,
... et nous étions tous les trois allongés sur le dos et moi les serrant contre moi. Elles ont dit, vois nos mains nous n’avons que quatre doigts lors qu’aux pieds nous en avons cinq, comme toi. Le tonnerre dehors roulait sans désemparer et le ciel était blanc des milliers d’éclairs qui se succédaient sans pause aucune. Et moi je pensais, ces filles n’ont donc pas de pouces. Comment font-elles alors pour attraper quelque chose ? Je me rassurais néanmoins car j’avais observé qu’elles n’avaient eu aucune difficulté à me prodiguer un excellent pompier. Elles ont ajouté, notre peau est douce à tes caresses car nous venons tout juste de faire notre mue. Moi je pensais mais alors que font-elles de l’ancienne enveloppe ? La jettent-elles ? Et alors, tri sélectif, dans laquelle des trois poubelles ? Mais ce qui m’interpellait au premier chef concernait leur entre-jambe. Renouvelaient-elles aussi les mille villosités ? Jusqu’où allait la mue, le doigt de gant retourné avait-il sa frontière au col ? Je pensais à ces cols presque jamais déneigés, Iseran... J’étais un peu flou dans mes pensées. La grande fille au bord du lit à droite ronflait doucement et nous comprenions tous trois qu’elle n’était plus dans le coup. Les deux copines parlaient entre elles par dessus moi. Et chacune racontait sa vie. Elles disaient que juillet était leur saison. Et nous étions au mois de juillet. Elles disaient, la camarade boute-en-train ...
... l’a vidé, complètement vidé. Sûr qu’il n’a plus maintenant que des gamètes à propension mâles. Tous les vieux spermatos ont filé avec la première fournée. Elles m’ont dit, tu sais, nous on a une capacité particulière, celle de garder au creux de nous deux trois ans la giclée fécondante des garçons et d’en faire plusieurs services. Trois fois neufs mois de gestation avec la même saillie. Pas vraiment un avantage, nous on préfèrerait devoir baiser cent fois... pour le fun, tu comprends ? Elles étaient là toutes deux, l’une à gauche, l’autre à droite de moi et ont tourné pour se retrouver chacune sur la tranche, la main sur mon organe. Seize doigts à palper mon bitos en un lent pompier bienveillant qui déchirait. Elles parlaient araignées. Elles disaient on a toute la nuit pour tisser la toile. Moi je pensais, ça a combien de pattes une araignée ? Huit, non ? Avec leurs deux mains elles sont au compte. Huit chacune. Et je sentais leurs doigts agiles sur ma hampe sur mon gland sur le frein sur mes roupes. Les soulevant les relevant les pressant en toute amitié. Sex friend comme on dit, sympa en tous cas. Dans ma tête tournait une chanson de Moustaki La fille près de qui je dors, M'enroule dans ses cheveux d'or Comme une araignée dans sa toile. Moi, j'en appelle à mon étoile Qui me fera trouver le nord... Je pensais, moi j’ai là deux filles dans mon lit. Saurai-je me défaire de leur toile ? Où donc est mon étoile ?