1. Chaudes retrouvailles


    Datte: 22/09/2017, Catégories: fh, voiture, amour, volupté, Oral pénétratio, init, ecriv_f,

    C’était déjà l’été, les saisons avaient défilé sur le calendrier depuis que j’avais reçu leur faire-part de mariage. Léa et Francis étaient de bons amis de lycée. Nous avions toujours gardé le contact, malgré les années, tout comme ils avaient gardé le contact avec Violine, mon premier amour. D’ailleurs, elle serait sûrement de la fête, elle aussi. Rien que de m’imaginer à nouveau face à elle, mes jambes se dérobaient. Le souvenir de nos premiers baisers, de nos premières caresses, cachés dans les petits recoins de l’école, ne m’avait jamais quitté. Notre première nuit était restée à jamais au fond de mon cœur. Quel supplice après dix ans de se remémorer tout ça ! Maintenant elle est mariée, à ce que Léa m’avait annoncé, depuis déjà quelques années ; elle m’a rayé de sa vie et moi je reste l’imbécile d’étudiant, toujours tremblant au son de sa voix, à la vue de son corps et à tout ce qu’il me rappelle. « Rendez-vous à 15h30 à la Mairie », ça me laisse encore plusieurs heures devant moi pour fignoler ma présentation. Classique, distingué, détendu ? J’ai tout de même envie de lui en mettre plein la vue, je ne suis plus le gringalet à peine sorti de l’adolescence ; je veux qu’en me regardant, elle s’en morde les doigts de ne pas être restée avec moi… Elle a toujours préféré les hommes distingués : optons pour le costume. Qui a dit que les hommes n’étaient jamais coquets ? Je n’aurai jamais cru que faire ces trente kilomètres serait si dur, j’en ai pourtant fait de long ...
    ... trajet, mais aucun ne m’a autant rapproché de mon passé. Par chance, le parking n’est pas encore plein, j’échappe aux longues manœuvres pour me garer ! Je me sens vraiment à l’aube d’un examen, le stress, l’estomac noué, tout est là pour me dire de rentrer… Pourtant, non, j’ai trop envie de la revoir. J’aperçois Francis, et de nous deux, je me demande bien lequel est le plus nerveux, il connaît l’attachement que je porte encore à Violine. Il m’a vu et vient au-devant de moi pour entamer une conversation banale, histoire de tuer le temps et d’oublier la pression du moment… en attendant la mariée. Un peu plus loin, seule, dans une fraîche robe d’été, je la remarque. Les dix années qui viennent de s’écouler n’ont en rien consumé sa beauté. Elle rayonne. Et je me prends à envier d’autant plus son mari. Francis ne perd rien de mes regards et me lance sans détour : — Elle est venue seule, apparemment ils se sont séparés il y a deux mois. Léa en sait plus, mais ce sont leurs trucs de filles.— Ohhhh ! (je ne cache pas que cette nouvelle est de bonne augure pour moi)— Elle demande souvent ce que tu deviens, elle a même pris ton numéro de portable, d’ailleurs je suis étonné qu’elle ne t’ait pas appelé depuis le temps… Sois pas nigaud, Lucas, va la voir, y a plus d’un célibataire qui risque de la draguer ce soir, ne sois pas en reste !» Le concert de « ohhhh », « ahhhh » me ramène vite à la réalité : la voiture de la mariée est arrivée. Violine est déjà en pleine conversation avec un cousin ...
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