1. La porte verte


    Datte: 26/02/2020, Catégories: fh, ff, ascendant, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fgode, pénétratio, fdanus, fantastiqu,

    ... Balou vit son pantalon de velours vert coller à ses fesses, il s’était pissé dessus. Son regard se posa sur la table antédiluvienne, où traînait un pichet de vin et deux verres crasseux, dont un encore plein, le sien. Balou quitta prestement le domaine viticole qui tombait en ruine, lui aussi… L’homme lui lança : — T’es pas le p’tit fils mon gars, t’es le fils de Jacques ! Stop ! Balou fit demi-tour. — Quoi ! Mais il est mort.— Bin ouais t’es né juste après.— Comment ça après ?— L’est décédé en 1965 la même année qu’Edouard, le père de Julie.— À 80 balais il a fait un gosse ? Mais à qui ? Balou s’énervait. — Allez viens p’tit, on boit un canon, j’ai soif, et pis arrête de gesticuler comme une girouette, tu me donnes la migraine. Ernest lui raconta tout. Jacques n’était pas mort sous la presse métallique. Son frère jumeau et simplet avait été tué à sa place. Julie ne l’a jamais su. Le vieux Jacques avait plusieurs maîtresses, voyant qu’Edouard ne voulait pas qu’il puisse l’épouser, il simula sa mort en sacrifiant son frère. Il avait pensé que la police arrêterait Edouard et que sa société déposerait le bilan. Hélas… il en a été tout autrement. — Mais qui est ma mère ?— Bin celle que t’as enterrée y a deux ans mon gars. En fait ton vrai père c’est Jacques. Ta maman était une chic fille, mais elle s’est fait engrosser par le vieux. Tu vois le métier d’infirmière à domicile n’est pas sans risque. Ensuite Julie est rentrée d’Egypte quelques temps après la mort d’Edouard. Tous ...
    ... les deux doivent bien se marrer là-haut, y zont foutu un de ces bordels, j’te dis pas. Balou but d’une traite l’infâme vin rouge, la sueur perlait à son front. Il faillit s’évanouir. — Bon diou, t’es pas une chochotte quand même, non ? lança-t-il d’un air sarcastique.— Ernest. Il te reste plus qu’à trouver le magot, sacrebleu ! Vanessa l’écouta attentivement, elle prenait des notes en sténo, Balou lui racontait sa conversation avec Ernest. La température de cette fin août était encore élevée en début de soirée. L’été 2003 était caniculaire. La végétation était brûlée, la vigne souffrait. Elle était sidérée, sa peau hâlée semblait devenir blanche, elle frissonna. Vanessa comprenait maintenant ce que Julie ou l’esprit de Julie pouvait ressentir. « Incroyable, c’est une histoire de dingue », pensa-t-elle. Balou avait accroché au mur de son bureau la dernière toile où Julie était allongée nue face au portait de Jacques. Soudainement, l’atmosphère de la pièce changea, un vent froid soufflait. Vanessa frissonna à nouveau sous sa robe en lin. Le tableau bougeait, il s’étirait, s’agrandissait. Devant les visages ébahis de Vanessa et Balou, le mur vivait. Ils voyaient maintenant Julie, toujours allongée et nue, qui se masturbait cuisses écartées, devant le portrait de Jacques, elle gémissait, ils l’entendaient. Vanessa se rapprocha de l’espèce de miroir flottant. En fait le tableau s’était transformé comme si tous les deux regardaient à travers un miroir sans tain. Elle la voyait ...
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