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Le Beau Linge
Datte: 01/03/2020, Catégories: 2couples, couple, couplus, sexshop, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, échange, jeu, sm, attache, yeuxbandés, orties,
... Lou, Madeleine était une pure jeune fille, alors que Lou se partageait entre Guillaume et un autre amant, surnommé Toutou. Guillaume estimait qu’ils ne seraient pas trop de deux pour la combler, et même ensemble, si elle le voulait, tout en lui disant de ne pas faire trop souvent minette, c’est à dire se donner du plaisir toute seule. Cinquième banderille. La main d’Aurélien se pose amoureusement sur celle de Clotilde. C’est à elle de continuer. Ils viennent enfin de tomber dans le scénario qu’ils avaient vaguement envisagé. Les vieux ne parlent plus mais écoutent avec intérêt, semble-t-il. Le président X paraît s’amuser. — J’ai acheté "Les Lettres à Lou", moi aussi, dit Clotilde. Mais pas dans une librairie, dans un sex-shop du quartier de la gare. Mon mari m’y avait entraînée pour se documenter. Il lui arrive d’écrire de petites histoires, plus ou moins érotiques, qu’on peut trouver sur internet. Ses textes ne sont pas obscènes, il préfère suggérer plutôt qu’étaler, de manière à laisser au lecteur la liberté d’imaginer. N’oublions pas que nombre d’entre eux cherchent tout simplement, les femmes à se faire minette, comme disait Apollinaire, et les hommes à se donner un plaisir fugace, un soulagement qui ne vaudra de toute façon jamais le bonheur d’une rencontre véritable. Bref, dans cette boutique il y avait "Les Lettres à Lou". Et bien d’autres choses encore, naturellement : des sous-vêtements sexy, des cassettes vidéos, des DVD, généralement du porno de bas étage. Un rayon ...
... homo, un autre sado-maso, des cabines de projection, dont certaines sont à deux places.— Il n’y a sûrement que des hommes, dans ce genre d’établissement, intervient Martine Martin.— Détrompe-toi. Il y avait des couples, et même deux ou trois femmes seules. Sixième banderille. Pour corser le tout, Clotilde l’a tutoyée, et Martine n’a pas tiqué. — On y trouve aussi des pénis artificiels, parfois de légers instruments de torture : martinets, pinces à appliquer sur les seins ou ailleurs. Des boules de geisha…— Douce Clotilde, parlez-nous des boules de geisha, je vous prie.— Cher président, vous savez bien qu’il s’agit de boules de faux ivoire, parfois creuses avec une bille de métal à l’intérieur, que nous… enfin que les dames introduisent dans leur vagin, et conservent aussi longtemps qu’elle le veulent, ou que le veut leur mari ou leur amant.— Mais comment fait-on pour les enlever ? demande soudain monsieur Z.— Il y a une petite ficelle, voyons ! lui répond, agacé, le vieux magistrat. Le repas tire à sa fin. Le député-maire arrive, parle pour ne rien dire, boit le café à la table du pharmacien. On vient chercher Clotilde, la dévouée trésorière. — Excusez-moi un instant. Je reviens tout de suite. Elle revient en effet assez vite. Pendant son absence, le président X a dit qu’elle en savait des choses, madame Dupin. — Je me demande si elle en a, pour le moment, des boules de geisha, dans son intimité que je devine moite. Aurélien lui répond que, si elle en avait, elle ne pourrait ...