1. Le Beau Linge


    Datte: 01/03/2020, Catégories: 2couples, couple, couplus, sexshop, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, échange, jeu, sm, attache, yeuxbandés, orties,

    ... trouvé, dans un cimetière, aux obsèques d’un sénateur. Elle portait un corsage décolleté, légèrement transparent. Ses seins étaient mis en valeur par des balconnets qui ne cachaient pas les tétons, bien visibles par l’échancrure d’un bouton non attaché. L’avait-elle fait exprès ? Sûrement, affirmant ainsi l’éclatante suprématie d’Éros sur Thanatos. Martine regarde, veut paraître indifférente. Stéphane est intéressé. Clo paraît convoiter un ensemble en dentelle noire. Pas très serrée, la dentelle ! Il y a aussi d’horribles poupées gonflables, en grand nombre. Vitrine SM. Martinets, cravaches, pinces, menottes, baillons de diverses sortes : boules de caoutchouc, bandeau de cuir avec un cylindre qui doit opprimer la langue, anneau de métal qui contraint à garder la bouche grande ouverte. Cette fois, Martine semble fascinée. Clotilde saisit l’avant-bras d’Aurélien. — Aurélien, mon chéri, tu voudras bien m’offrir ces petites pinces de métal, avec leur chaînette en acier ?— Clo, je vais en acheter deux paires. Nous les porterons ensemble, chacun les nôtres, ou plutôt chacune nous reliant l’un à l’autre par la petite chaîne. Le visage de Martine est devenu plus rouge. La faille, ce pourrait être cela : le sadisme, ou le masochisme… Une maîtresse ? Elle regarde attentivement martinets et cravaches. Une esclave ? Elle regarde aussi les menottes, les pinces, les baillons. Se voit-elle attachée sur un lit de fortune, écartelée, soumise ? Nombre de femmes ont ce fantasme. Son mari ne ...
    ... peut que lui faire l’amour à la papa, ils étaient trop jeunes quand ils se sont connus. Après, le pli est pris. Elle rêve peut-être d’autre chose. Le martinet, Martine ? Aurélien les entraîne vers les DVD, méprise le porno vulgaire, feint de s’intéresser à un film intitulé : "Couples échangistes en goguette", dit qu’au train où vont les choses on trouvera bientôt, dans ce genre d’établissement, "L’Échange" de Paul Claudel. Martine a daigné sourire. "Je martyrise ma femme". "Je martyrise ma maîtresse". "Le supplice de Sabrina". Martine regarde fixement les jaquettes que dévoilent les mains d’Aurélien. "Tortures réciproques". Un homme et une femme sont attachés, nus, chacun à une croix de Saint André. Un autre couple, également nu, paraît leur donner des coups de fouet. — Nous ne sommes pas du tout partisans de ce genre de brutalités, dit Aurélien. Cela ne doit relever que de l’imaginaire, d’ailleurs ces films sont évidemment truqués, un oeil exercé ne s’y trompe pas. Voulez-vous faire l’expérience ? Je vais l’acheter.— Non, l’interrompt Clotilde, inutile. Nous te croyons. Mais, avec les pinces, achète-moi l’ensemble en dentelle noire, et une nuisette pour ta femme. Celle qui laisse les seins nus. Et toi, Stéphane, est-ce que tu prends quelque chose pour Martine ? Ils retournent devant les vitrines. Stéphane paraît hésiter. Va-t-il se lancer ? — Martine, je te verrais bien avec ce slip et ce soutien-gorge de cuir, dit-il, en riant à moitié.— Pourquoi pas celui qui est troué, aussi ...
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