1. Histoire alternative (6)


    Datte: 01/03/2020, Catégories: Transexuels

    ... féminins. Tout ceci se déroule sur plusieurs semaines. Durant cette période, je passe mes journées en mec de plus en plus efféminé, puis je redeviens femme dés la fin de mes activités professionnelles. Je passe l’essentiel de mon temps libre avec Julie. Quand elle n’est pas disponible pour une raison ou une autre, tant pis, je sors seule en mettant en application tous ses précieux conseils. Et çà se passe bien. Parfois son frère vient se joindre à nous et nous baisons ensemble la plupart du temps. Michel est gentil, mais il est exclusivement actif. Nous sommes ses femmes, ses femelles (son harem!), et si parfois il se laisse aller à nous sucer l’une ou l’autre, jamais il ne se laissera enculer. C’est pas son truc ! Par contre, plus çà va et plus j’adore çà, et j’avoue que Michel passe de mieux en mieux. Je commence à être bien rodée ! Mais revenons à mon premier jour de « transition ». Extérieurement, rien n’indique que j’ai commencé à changer. Pourtant, sous mon jean, je porte une petite culotte en dentelle. Et des bas ! J’adore cette sensation du fin tissu sur ma peau… Mais la seule chose qui se voit, c’est mes prothèses sur mes lobes d’oreille. Tous mes collègues masculins ou féminins vont me poser une question du genre « Tiens ? Tu t’es fait percer ? ». Ben oui, pourquoi pas ? De plus en plus d’hommes ont un truc à l’oreille et personne n’en fait un plat. Et puis çà me plaît, j’aime bien. Il y a juste Xavier que j’ai croisé sans qu’il s’en doute sur le boulevard des ...
    ... Pyrénées qui avec un grand sourire me lance un sonore « Salut p’tit pédé ! » — Xavier, je te chie dessus, dis-je avec le même sourire. Évidemment, l’échange s’est fait en public. Éclat de rire général ! Xavier n’a pas l’habitude de se faire « moucher » de la sorte ! Franchement, je ne l’aime pas beaucoup. C’est un ingénieur de la boite, trente-cinq, quarante ans. Il peut être très gentil, très compétent, mais a l’humour un peu gras à mon goût. Célibataire à cette époque, mais deux fois marié, deux fois divorcé, il a la réputation de sauter sur tout ce qui a une paire de seins. Et je ne me reconnais pas. C’est parti comme çà ! Julie m’a mise en garde. Si je tombe sur un crétin, lui répliquer immédiatement en lui rappelant au besoin que sous la femme en devenir, il y a un mec avec les muscles qui vont avec ! Mais Xavier est beau joueur. Il rigole à son tour, et les choses en resteront là. Du moins en apparence… Je ne serai pas témoin de ce qui suit (je l’apprendrai plus tard). Mes petits bouts de métal dans l’oreille lui ont fait son effet et une conversation avec ses collègues ingénieurs a roulé sur la communauté gay. Et Xavier, toujours à la pointe des blagues salées aurait dit ceci : — Moi ce que j’aimerai, c’est enculer un mec ! Ça doit être plus serré qu’une fille et on doit prendre son pied d’enfer comme çà. — Compte pas sur moi, répond son collègue. Va plutôt faire un tour à l’ABC, c’est le QG des trans et des gays à Pau. — Ah ? Vraiment ? Et ainsi… Vous imaginez la suite ? ...