1. Angel et Johnathan (1)


    Datte: 02/03/2020, Catégories: Gay

    Je m’appelle Angel; Angel Gabriel. Oui, c’est vrai, c’est tellement bizarre mais qu’est-ce que vous vous voulez? Mes parents sont de vrais fanatiques de l’église, et des adorateurs des anges alors, ils ne se sont pas dit que ce prénom, associé à mon nom de famille pourrait faire "tâche". Moi je m’en suis rendu compte en grandissant. On m’embêtait tout le temps a l’école en disant „Hey, revoilà le pasteur, patati, patata…". Ce n’était pas vraiment méchant…ce qui l’était, c’était les moqueries discontinues de mes amis. Cela explique aisément pourquoi je suis toujours resté un solitaire. Je n’ai jamais été le modèle masculin par excellence. Je suis agréable à regarder, j’en étais conscient depuis toujours. Mais à chaque fois qu’on voulait me qualifier, c’était plutôt le mot "mignon" qui convenait. Je n’avais rien de viril; j’étais banal physiquement; mon seul avantage était mon visage qui attirait beaucoup l’attention; j’ai toujours eu l’air d’un enfant adorable, même après mes 15 ans. Evidemment je n’échappais pas aux critiques. Les filles m’aimaient bien, elles étaient toujours si gentils avec moi…les mecs par contre, il m’en faisait voir de toute les couleurs. Ca a toujours été comme ça; Alors quand j’eu mes 12 ans, l’arrivée de Jonathan dans mon école fut un vrai réconfort. Nous avons très vite sympathisé; il m’a avoué qu’en fait, il croyait que j’étais une fille, et s’est excusé…ça ne me dérangeait pas. Ce genre d’erreur était mon quotidien. Même avec les amis de mes ...
    ... parents. Jonathan, mon ainé d’une année seulement, trainait toujours avec moi…parce qu’il était nouveau, je crois…mais ça ne faisait rien. J’étais heureux d’avoir un ami…même si ce n’était que par dépit. La vie continuait…je subissais toujours l’insupportable harcèlement de mes camarades à la sortie des cours…j’avais peur, comme toujours; et sans trop savoir pourquoi, je ne pouvais en parler à mes parents…Jonathan est devenu mon protecteur. Depuis qu’on s’est rencontré, peu après mon douzième anniversaire, il m’a toujours protégé. Je le considérai comme mon héros. Lui il était fort…lui il pouvait m’aider. Je l’admirais a un point inimaginable…il était devenu mon modèle. Mais quand j’ai eu mes 14 ans, il m’a annoncé qu’il déménageait. Son père avait été muté dans une autre ville…on ne pourrait plus se voir. Depuis son départ j’étais effondré…j’ai compris le sens du mot désespéré. Avant quand j’étais seul, cela me rassurait. Mais après avoir goûté à une vraie amitié, la solitude m’était à présent insupportable. Chaque dimanche, je passais voir sa grand-mère, qui n’habitait pas très loin de chez moi; elle me connaissait bien…moi et son petit-fils venions jouer toute la journée dans sa jolie maisonnette. Je venais à chaque fois chez elle, pour la voir…mais surtout pour me consoler. Pour me rappeler de ces bons moments passés avec Johny (Jonathan). Quatre ans se sont écoulés; Mon diplôme en poche, je cherchais toujours quoi faire à la Fac. Les relations internationales? Le droit? Je me ...
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