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Une journée merdique
Datte: 06/03/2020, Catégories: fh, hplusag, vengeance, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, pénétratio, regrets, occasion,
... entretenir comme Zeinabou. — Vous êtes une de ses amies, relance le type finalement peu pressé de débarrasser le plancher— Oui, elle m’héberge provisoirement, que je l’éclaire tandis que mes neurones poursuivent leur sarabande infernale. Foin de tes secrets, renégate ! J’en ressens presque de la joie, une joie mauvaise teintée de perfidie. Des idées scélérates me traversent l’esprit ; pourquoi ne pas la tromper ?Elle m’a bien trompée. Un prêté pour un rendu en somme. Plus garce que moi, y a pas quand je m’y mets. Je suis prête à lui piquer son type histoire de me venger. — Vous avez pleuré, questionne-t-il. Hiiii(rire intérieur)… Ça sent l’inquisition, je flaire la drague. Je ne réponds pas, joue les coquines, baisse les yeux, la nuque, feins gros chagrin et le laisse reluquer mes cuisses découvertes, les écarte même un peu, par vice, me remémorant sinon mon talent tout neuf du moins les plaisirs de l’exhibition. Je ne pense pas qu’il puisse entrevoir quoi que ce soit en dehors de mes cuisses, bien sûr, mais il me plaît de croire qu’il le peut. Et après tout, peut-être le peut-il ? Sa réaction plaide en ce sens. Je n’ai pas même réagi quand il a bougé, vif, alerte, rapide. N’empêche qu’en un instant dérisoire, infime, insignifiant, mon destin bascule. Il y a un avant et un après. Maintenant, il est assis sur la table basse, face à moi, paumes à plat sur mes genoux. — Jeune fille, séchez vos pleurs, rien ni personne ne mérite qu’on soupire à ce point, énonce-t-il sentencieux ...
... plus que précieux. Nous sommes bien d’accord. Y-a-t-il débat ? Pas même, le sujet n’est pas d’actualité et à vrai dire, je ne sais pas ce qui est d’actualité. Je suis dépassée, ma tête est vide ou plutôt non, elle bruisse de mille choses mais c’est pareil car rien d’intelligible ne sort de la cacophonie. Mes cuisses béantes dévoilent le spectacle d’une intimité nue. Aurais-je l’envie de tirer le rideau que je ne le pourrais pas, les genoux du type insérés entre les miens bloquent la pose. Je lis dans ses yeux son plaisir et le mien car j’en ai aussi. J’y vois la convoitise pour le fruit dévoilé tandis que ses mains s’affairent sur le chemin du péché en toute impunité. — Viens, ordonne-t-il interrompant son inspection à un doigt de toucher les tropiques et tapotant de la main, celle qui a failli, l’emplacement qu’il veut me voir occuper, à sa droite sur la table basse. Docile, je le rejoins et prends place sous son aile protectrice qu’il déploie de façon à enserrer mes épaules puis, assurant sa prise, il presse mon corps contre le sien et du même mouvement approche son visage du mien cherchant mes lèvres que je ne lui refuse pas. Je ne sais par quelle magie mais je sens que ce baiser libère chez moi la tension accumulée. Je relâche, j’oublie mes déboires, le mari phallocrate, le patron profiteur, le prince déchu et Judas aussi en même temps que ma vengeance et me livre tout entière, passionnément. J’accueille, que dis-je, j’aspire la langue fouisseuse et me prête au jeu de cet ...