Patrick
Datte: 10/03/2020,
Catégories:
couple,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
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BDSM / Fétichisme
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... car mon épouse, en plus d’être belle, est douée de ce côté-là. Patrick chercha une réaction sur le visage de William mais celui-ci était imperturbable. Il attendait simplement la suite. Elle vint. — Je ne suis pas du genre à me contenter de mon propre plaisir alors je me suis défoncé, cherchant son plaisir avant tout, mais j’avais beau tout faire pour elle, rien à faire. J’avais même l’impression que, par moment, elle simulait par pure pitié vis-à-vis des efforts que j’entreprenais. Un soir, j’ai fini par rompre la glace et je le lui ai carrément demandé. Ça m’a coûté tandis qu’elle a paru soulagée de pouvoir enfin m’avouer ce qu’elle n’aurait jamais pris l’initiative de me dire. C’est ce soir-là que j’ai entendu parler pour la première fois du BDSM. Elle m’a expliqué la signification de ces quatre lettres puis m’a raconté, brièvement, son passé. Nous avons préféré ne pas trop insister sur son vécu personnel. Franchement, qui a envie de connaître en détail les relations physiques de sa compagne ou de son compagnon avec d’autres personnes ? William sourit malicieusement mais préféra ne pas donner son opinion, ne voulant pas couper Patrick. — Elle a préféré me montrer l’emplacement de films, textes et images qui lui plaisaient et elle m’a laissé regarder par moi-même, à mon rythme, selon mes envies, continua Patrick.— Vous en aviez déjà vu avant ? demanda William.— Des films pornos, oui. Des films pornos dans le style BDSM, non. Je savais vaguement que ça existait mais je ...
... n’avais jamais regardé, non. Quant à pratiquer, absolument pas. Anne, de son côté, avait déjà eu des dominateurs, comme elle les appelle, et participé à de nombreuses séances. Franchement, après avoir regardé quelques films et lu quelques textes, je ne me sentais pas du tout capable d’agir en dominateur. J’ai toujours beaucoup respecté mon épouse et les femmes en général.— L’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire, répliqua William. Patrick fit la moue. Il semblait très peu convaincu. William n’insista toutefois pas car il sentit bien que le sujet était sensible. — Toujours est-il, continua Patrick, que je désirais le bonheur de mon épouse, alors, d’un commun accord, nous avons mis en place un système. Chaque soir, lorsque nous désirons faire l’amour, nous piochons au hasard un papier dans une boîte. L’un d’eux annonce « Lui » et l’autre « Elle ». Si ça tombe sur « Lui », alors nous faisons l’amour à ma façon, de manière classique. J’ai du plaisir et elle, très peu. Si ça tombe sur « Elle », je me force à être dominateur. Elle a du plaisir et moi, très peu. Cependant…— Oui ? demanda William en sentant son interlocuteur soudain gêné. Après un petit silence, Patrick souffla : — Je crois n’avoir jamais vraiment été doué. Les attaches, les bâillons, passe encore. Mais ma femme a des tendances masos, alors la faire souffrir, ça, c’est au-dessus de mes forces. William hocha la tête. Il sentait la détresse et la tristesse de cet homme qui voulait le bonheur de sa femme mais se savait ...