Le redressement fiscal
Datte: 12/03/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
confession,
... avec laquelle je suis liée d’une véritable amitié. Ahurie, elle me toise des pieds à la tête, et murmure, sur le ton de la confidence : — Eh bien, ma cocotte, toi, tu as un nouvel homme dans ta vie, ou au moins dans ton lit. Je pique un violent fard, car j’ai vu sourdre un sourire coquin sur les lèvres de mon inspecteur qui prouve qu’il a entendu ce propos grivois échangé entre femmes. J’évite son regard dans l’ascenseur, et sens le sien me jauger du buste jusqu’au visage, revenir sur ma poitrine, se perdre sur mes jambes. À peine entrés dans mon bureau, qui va devenir aussi celui duquel je dois assurer la surveillance, mon patron entre par la porte attenante. — Bonjour, Monsieur Merlin, dit-il d’une voix que je sens très coincée, installez-vous au bureau d’Élodie, ma secrétaire. Je lui ai confié la mission de vous assister dans toutes vos vérifications. N’hésitez pas à la solliciter. Je vais lui faire monter une table et une chaise, et vous constaterez que vous pouvez compter, à travers elle, sur notre sincère et profonde volonté de dissiper les malentendus que nous avons évoqués l’autre jour ensemble !— Vous avez une collaboratrice charmante, répond l’autre en s’asseyant sur ma chaise. Je m’éclipse aux toilettes, furieuse. D’abord, il occupe mon propre bureau, où je range toutes mes fournitures et quelques objets personnels. Ensuite, j’ai réalisé que mon boss connaissait déjà le dénommé Merlin, fort différent de l’image traditionnelle d’un agent des impôts. Enfin, j’ai un ...
... peu l’impression d’avoir été missionnée et subventionnée pour jouer lesMata Hariafin de neutraliser un contrôleur dangereux. J’attends une dizaine de minutes en me remaquillant pour calmer ma colère. Lorsque je reviens dans la pièce, Merlin se lève galamment. Une chaise inconfortable et une table toute simple ont été installées en face de mon bureau. Mes téléphones et l’interphone y ont été déposés. Voilà donc ma nouvelle place ! Je m’assieds, face à mon contrôleur. Il me regarde, avec ses inoubliables yeux bleus, et m’explique sa mission, qui durera probablement deux semaines. Deux sujets l’intéressent particulièrement : les relations de la maison-mère avec ses filiales et les frais et avantages des différents dirigeants. Sa voix est chaude, virile, rassurante. Il me liste les différents types de documents qu’il souhaiterait réviser et les dates auxquelles il les lui faudrait. Il émane de lui une assurance mâle, sûre de son fait et méticuleuse. Je lui confie l’organigramme et vais à la Compta chercher le premier lot demandé. Il s’y plonge, je vaque à mes occupations. Comme nous sommes face à face, nos regards se croisent parfois, et je détourne les yeux. Puis je sens, derrière mon écran, un poids soudain : je me rends compte qu’il fixe mes cuisses, sous l’abri dérisoire que constitue la table de fortune fort dépouillée qui m’a été attribuée. Je me demande jusqu’où il peut m’apercevoir. A-t-il vue sur les petits nœuds roses du haut de mes dim-up ? Étrangement, je ne change pas ...