-
Marie - Ange & Démon (1)
Datte: 15/03/2020, Catégories: Partouze / Groupe
... minutes plus tard, je frappe à la porte de son appart, l’immeuble n’étant heureusement pas fermé avec un code ou un badge au niveau de la rue. — Oui ? Me demande cette voix que je ne connais que par des gémissements dans les vidéos floues et mal cadrées de Marc. — Oui ? Vous voulez ? Elle demande. — Marie-Josée ! J’imagine ! Fais-je comme si c’était une évidence. — Oui, mais vous êtes qui ? — Fred, voyons. Je suis bien chez Marie-Josée et Marc ? — Vous connaissez Marc ? — Bien entendu, assez pour qu’il m’invite. — Il vous invite ? Je prends un air étonné. — Marc n’est pas là ? Je me suis trompé ? Pourtant je pensais être à l’adresse indiquée. — Marc n’est plus ici et moi je suis Marie. Si vous connaissez si bien Marc, il aurait pu vous dire que c’est comme ça que l’on m’appelle. Un long silence. — Plus ici ? — Oui. — Mais il m’a invité il y a à peine deux semaines… J’ai accepté son invitation…Mais j’ai été absent de France depuis et…Mon dieu, il n’est pas malade ou…Mort ? — Non pas du tout. C’est juste que nous sommes séparés. — Séparés ? Mais il semblait si …Et il me disait que vous…Oh, vraiment je suis désolé d’arriver ainsi. — Ce n’est pas votre faute. — J’aurais dû l’appeler avant. — Ce n’est pas grave. Ce n’est pas votre faute. J’ai un bouquet dans une main et une bouteille de champagne dans l’autre. — Acceptez au moins ces cadeaux. — Merci. Entrez une minute. Elle me cède le passage. Elle me décharge de mes paquets. — Merci. — C’est bien naturel. Je vais vous ...
... laisser. Je fais demi-tour, arrive à la porte, me retourne et dis : — Vous êtes seule ? Soupçonneuse elle demande : — Oui, pourquoi ? — Et si je vous invitais à déjeuner ? J’imagine que vous n’avez pas prévu d’invité surprise comme Moi le Chti de Lille. Elle sourit de cette remarque. — Non, pas vraiment. — On m’a parlé d’un restaurant dans les calanques : Chez le Néerlandais je crois. On m’a donné son téléphone. — Vous voulez parler de chez le Bel… Mais ce n’est accessible que par la mer ou bien il faut marcher un bon moment. — Et alors. Il ne fait pas si chaud. Elle rit de mon enthousiasme. — Pourquoi pas ? Mais il n’y aura pas de place. Un dimanche, vous pensez ! — Cela ne coute rien d’essayer. Je m’éloigne un peu pour téléphoner, négocier, proposer de doubler le prix. L’argent permet tout… — En route. Allez-vous changer. Prenez des chaussures confortables. Voilà comment j’ai entrainé Marie avec moi. Que dire de cet après-midi ? Nous avons fait connaissance. Marcher pour atteindre le restaurant, déjeuner avec force Rosé de Provence, faire une promenade au bord de l’eau, nous reposer à l’ombre d’arbres épargnés par le dernier incendie. J’avais honte de profiter de sa crédulité, mais que c’était bon. Une fraicheur de jeune femme, moi qui était habitué à des comparses expérimentées et parfois vicieuses. La longue marche pour atteindre le restaurant nous laisse le temps de parler. Je m’étonne de sa rupture avec Marc. Elle reste évasive sur les raisons. J’insiste disant que Marc me ...