1. Avilissement


    Datte: 19/03/2020, Catégories: fff, magasin, fsoumise, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation uro, sm, journal,

    Résumé des épisodes précédents : «Soumission » «Éducation » «Apprentissage » Un récit tiré d’un journal intime : déboussolée et désœuvrée, une femme mûre est attirée par les soldes d’une boutique de luxe ; son homosexualité, ses complexes et son penchant pour la soumission l’entraînent à accepter la férule d’une grande bourgeoise dominatrice. Son apprentissage commence par des humiliations et l’essayage de la robe offerte par sa maîtresse. __________________________ En se dirigeant vers l’atelier de retouche, les vendeuses invitèrent ma Maîtresse et ses amies à terminer tranquillement leurs emplettes ou à patienter dans le salon du fond. Ces dames s’y rendirent en papotant, comparant dessous chics désirés et coups de cœur inespérés, se promettant d’en faire de nouveaux essayages en toute franchise réciproque. Je restais hésitante et nue devant la banque. La voix sèche de Maître L* mit fin à mon indécision. — Eh bien, Colette ? Ne restez pas plantée là comme une souche, on n’attend plus que vous ! Je m’empressai de les rejoindre. Les autres continuaient à examiner mutuellement leurs divers achats et quelques-unes ôtaient jupe ou chemisier pour tester l’effet qu’aurait donné sur elles-mêmes tel ou tel modèle qu’elles n’avaient pas choisi. Hésitations, regrets, doutes et certitudes s’échangeaient dans un pépiement de voix croisées. Ève m’installa mains dans le dos face à la glace en m’intimant l’ordre de n’en pas bouger et de me taire. Pendant de longues minutes, de joyeux ...
    ... essayages se succédèrent autour de moi. J’eus tout loisir de comparer ma pauvre personne aux corps bien entretenus qui se reflétaient à mes côtés. J’apercevais par instants des seins et des cuisses sur lesquels l’âge ne semblait avoir aucune prise. Quelle que soit la génération qui les portait, les lingeries luxueuses mettaient en valeur tour à tour une poitrine ferme, un ventre plat, un fessier musclé ou une taille bien dessinée. Et les toisons soignées entrevues sous les dentelles contrastaient cruellement avec ma broussaille hirsute exposée sur le miroir. Chaque vision était pour moi comme un coup de poignard. Chacune me renvoyait à la triste condition d’une infériorité sociale imprimée sur mon corps. Tourmentée par cette pensée déprimante, je pris soudain conscience que le calme était revenu. De ma place, je voyais qu’un cercle s’était formé autour d’Ève. Je saisissais des bribes de phrases qui semblaient tourner à des demandes qu’on lui faisait. Quelques coups d’œil dans ma direction me faisaient craindre d’être l’objet de cette discussion. Madame Ève m’interpella brusquement. Elle ponctua son apostrophe en désignant le centre de l’alcôve d’un claquement de doigts impérieux qui sonna comme un coup de fouet dans le silence. Je ressentis à nouveau le désir d’obéir qui me prenait au ventre. J’en rougis de honte une fois de plus, mais je me dirigeai immédiatement vers elle. — Vous allez pouvoir satisfaire votre vice, Madame l’exhibitionniste, se moqua-t-elle quand je fus à ...
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