1. Ma première fois à Senlis (1)


    Datte: 22/03/2020, Catégories: Transexuels

    Je descendis de la voiture et je remarquais qu’un de mes bas était filé légèrement le long de la couture. C’était désolant, mais je ne pouvais pas les changer. Je partis donc dans les rues de cette jolie ville. Les pavés n’aident pas les élégantes qui portent des talons aiguilles. J’avançais donc prudemment à petits pas. Il faisait nuit, j’avais un manteau et personne ne fit attention à moi. Je m’arrêtais devant des boutiques, je flânais et je profitais de ces moments merveilleux. Je dois avouer que je ne croisais que peu de monde, il était 22 heures. Seuls deux soldats me sifflèrent et m’interpellèrent en me croisant. Ils semblaient passablement ivres. Je passais fière et respectable (sous le manteau on ne voyait pas la minijupe). Les rues de cette ville sont pavées et peu commodes en talons. Ma promenade dura encore quelque temps mais ainsi, seule je me sentais un peu triste. Je décidais de rentrer me coucher, toujours déçue. Je rêvais toutes les nuits à des situations dans lesquelles j’étais la femme d’un homme amoureux, grand, solide, qui me faisait l’amour tous les jours. Mais j’étais toujours vierge et il me semblait que cela durerait encore assez longtemps. Je retournais à ma voiture et pendant de longues minutes je restais ainsi sans rien faire. Je ressortis pour prendre l’air encore un peu et je vis arriver la voiture de gendarmerie. Stress, jambes coupées, j’étais tétanisée. Bien sûr ils s’arrêtèrent... "Bonjour Madame : gendarmerie nationale. Pouvez-vous me ...
    ... présenter vos papiers ?" Je tremblais en fouillant dans mon sac à main. Je donnais mon permis de conduire et, à cet instant, le ciel me tombait sur la tête... Le chef consulta le permis puis me dit : "C’est en règle Mademoiselle, soyez prudente. Une jeune femme attire toujours les mauvais sujets. Allez-y nous allons vous faire la circulation. " "Merci Monsieur" dis-je. J’étais étonnée de m’en sortir aussi bien. Je repris la route, les jambes tremblantes et la tête ailleurs. Je tournais encore un peu dans la ville et en sortant d’un groupe de petits immeubles, par le parking. Je vis un camion qui barrait le passage. Son chauffeur était apparemment perdu. Je lui demandais pourquoi il bloquait le stop et il me dit : "J’arrive attendez." Il s’approcha de moi, j’étais assise dans la voiture. Lui debout, et moi assise en voiture, il voyait bien ma minijupe et mes cuisses gainées de nylon noir. Il me fit part de sa recherche, ce n’était pas loin ; je lui indiquais. Il me dit qu’une jeune femme ne devrait pas se promener seule si tard (après les gendarmes c’était lui). Les gendarmes, je leur faisais confiance. Mais si cet homme était une brute, un violeur ? Tout à coup, j’eus peur. Je lui redonnai la route mais il me demanda de passer devant, qu’il me suivrait et qu’ensuite je pourrai partir. Il avança je le doublais. Je parcourus deux rues et je me garais un kilomètre plus loin sur le parking d’une société, en bordure d’une petite zone de pavillons. En attendant, je descendis pour ...
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