1. Cache-Cache


    Datte: 24/03/2020, Catégories: ffh, grp, extracon, voisins, vengeance, entreseins, Oral préservati, fsodo, attache, yeuxbandés,

    ... seulement vers 16 h qu’il sonne. Le vaudeville est en place. Alex ouvre, en robe de chambre, après avoir fait patienter l’intrus par des « Un moment, j’arrive ». L’homme pousse la porte d’un mouvement rageur. Sans un regard pour le propriétaire des lieux, il se précipite dans la pièce en criant. — Maylis, je sais que tu es là ! Il ne peut rater le lit au fond de la grande pièce de ce studio. J’entends ses pas sur le parquet. Une masse en furie. Le drap sous lequel je me suis cachée est arraché avec violence. Je crie et cache ma poitrine et mon sexe avec mes mains. Dommage que je n’aie pas fait de photo. Son visage crispé de colère se défait en une fraction de seconde. Il est évident que ce n’est pas sa femme, et pourtant il était certain de la trouver avec son amant. Je recouvre mon corps du drap et m’insurge. — Mais, ça va pas ! Vous vous croyez où pour surgir chez les gens comme cela ? Alex enfonce le clou. — Monsieur, je vous prie de sortir de chez moi ! Ce ne sont pas des manières. J’appelle la police si vous insistez. J’ai pitié de cet homme, mari jaloux, mari cocu. Je n’approuve pas Maylis pour son attitude. Bien sûr, je ne suis pas dans leur intimité, mais il ne mérite pas cela. Il est effondré et bredouille des excuses. — Mais… Je croyais… Maylis…. Oh, excusez-moi… Vraiment… Ma femme… Excusez-moi… Oui, je pars… Après son départ, nous n’avons pas eu le cœur de continuer. La farce nous a laissé un goût amer. Lorsque Maylis est venue aux nouvelles, je l’ai rassurée sur ...
    ... le bon fonctionnement de la substitution. Mais une sorte de gêne s’est installée entre nous. —ooOoo— Les jours suivants, chaque fois que je croise son mari, nous échangons un bonjour convenu, preuve d’un malaise évident. Et puis un soir il sonne chez moi, les bras chargés de fleurs. — Pour me faire pardonner, dit-il. Je l’invite à entrer, mais il reste sur le palier. — Non, je ne veux pas vous déranger. Cela suffit d’une fois. J’espère que vous me pardonnerez. J’ai été odieux. Pourtant, je suis calme, d’habitude ; pas du tout ce fou furieux que vous avez vu.— C’est oublié, mais pourquoi…?— Jaloux, je suis jaloux. J’ai cru que Maylis avait une relation avec cet homme. Alors, mon imagination a fait le reste. Je sais, ce n’est pas une excuse. Voilà, je vous laisse. Bonsoir. Il traverse le palier, ouvre sa porte. Un dernier regard et nous refermons chacun de notre côté. —ooOoo— Une, deux semaines passent. On sonne. C’est Louis. Il ne paraît pas de bonne humeur. — Vous vous êtes bien foutue de moi ! C’est dit sur un ton qui attire l’attention des voisins qui passent dans l’escalier. Je l’entraîne dans mon entrée et je ferme la porte. Quelques pas, et nous sommes dans mon salon. J’ai peur de savoir ce qu’il va me dire. Je ne fais pas la maligne. Il reprend : — Oui, je sais tout. Je l’ai suivie et elle est allée chez cet homme. Comme il voit que je vais parler : — J’en suis certain. Ne cherchez pas à m’embrouiller. Elle est restée une heure. Elle me trompe et vous avez joué avec moi. ...
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