1. Histoire des libertines (19) : Marie d’Angleterre, sœur de « Barbe Bleue » et éphémère reine de France.


    Datte: 29/03/2020, Catégories: A dormir debout,

    ... de sa vie avec plusieurs femmes et ne la traitant pas à l'égard de son rang. DES RELATIONS COMPLIQUEES AVEC HENRI VIII Les relations entre Henri et Marie se tendent vers la fin des années 1520 car elle est opposée à la demande d'annulation du mariage de son frère avec sa première épouse, Catherine d'Aragon. Et elle n'apprécie guère la future reine, Anne Boleyn, qui a été l'une de ses dames d'honneur à la cour de France. Percevant jusqu’à sa mort son douaire français (une rente de 55000 livres tournois), elle introduit à la cour anglaise la culture et la mode françaises. Son rôle politique est limité. Après 1523, retirée dans le Suffolk, elle ne fait que de brèves apparitions à la cour. Elle ne peut se permettre de prendre une position publique de soutien à son amie la reine Catherine d’Aragon, quand Henry VIII demande l'annulation de son mariage pour épouser Anne Boleyn. Malade, elle vit ses trois dernières années à Westhorpe. Elle meurt le 25 juin 1533 à 37 ans, très aimée dans le pays d’après l’ambassadeur de France. Son effigie mortuaire la représente en reine de France, vêtue de ses habits royaux, une couronne et un sceptre d'or, ...
    ... symboles de son ancien pouvoir. Ses enfants sont inscrits par Henri VIII dans sa succession, après ses propres filles. LA DAME A LA LICORNE Marie Tudor reste l’une des rares princesses royales à avoir préféré l’amour à la gloire et, surtout, à avoir pu décider de son sort. Pierre Gringore a fait le récit de son entrée royale à Paris. Brantôme l’a évoquée à propos de son flirt avec François Ier, que Louise de Savoie aurait stoppé net. Cette rumeur a alimenté en France bien des propos malveillants à son encontre. Sa vie a été romancée, notamment, en France, par Jean de Préchac (1678) et Marguerite de Lussan (1749). Fontenelle l’a fait dialoguer avec Anne de Bretagne (1683). Son mariage avec Louis XII a fait l’objet d’un opéra-comique, La Basoche (livret Albert Carré, musique André Messager), créé en 1890. Elle est demeurée un sujet de prédilection pour les romanciers et les cinéastes anglo-saxons. En 1981, André Arnaud, ancien cartonnier à Aubusson, a proposé de voir en elle la mystérieuse dame de la tenture La Dame à la licorne du musée de Cluny à Paris, commanditée par Antoine Le Viste et peut-être exécutée à partir de dessins de Jehan Perréal. 
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