1. Moi, Aline, Shemale (1)


    Datte: 29/03/2020, Catégories: Transexuels

    ... fut normale, car pour une fois personne ne me reprochait de ressembler à une fille, tout le monde était persuadé que j’en étais une. Quand je vous dit que la nature est facétieuse, lorsque la puberté entra dans la danse, il apparut que j’avais un dérèglement hormonal qu’aucun médecin n’a jamais su expliquer. En effet, mes testicules sont descendus normalement, mon pénis s’est développé comme pour tout garçon de mon âge, mais en même temps, j’ai eu des seins qui ont poussés. Ils ont parlé de gynécomastie, phénomène qui se produit parfois chez les adolescents quand les hormones ne se libèrent pas dans l’ordre, mais en général, ce phénomène ne dure pas longtemps. Alors que chez moi, ma poitrine a poussé et est restée. Si bien que j’arbore un bonnet C naturel. C’est donc en fille que j’ai passé toutes les années de collège puis de lycée. Les seuls qui connaissaient mon secret étaient Carine, notre tante, notre oncle et le médecin qui me faisait les dispenses de sports. En effet, ça aurait été étrange que j’aille dans les vestiaires garçons alors que j’étais habillé en fille. Ou que j’aille dans les vestiaire filles alors que j’avais un pénis. Je faisais donc du sport avec ma famille pour compenser. Les années lycées passées, sont arrivées les années fac. La nature ayant quand même bien fait les choses, je n’avais aucune pilosité faciale et ma pomme d’Adam était aussi invisible que chez les femmes. Carine et moi avions toujours la ...
    ... même taille et nous échangions sans arrêt nos habits. Quand nous faisions les boutiques, nous achetions toujours en commun les habits et les sous-vêtements. Afin de ne pas montrer ce que je cachais entre les jambes, je portais toujours des jupes, du coup, Carine aussi. Le plaisir de porter un porte-jarretelles et des bas pour allumer les hommes et les femmes... J’avais aussi trouvé une méthode pour faire remonter mes testicules et pratiquement cacher mon pénis afin de pouvoir mettre des maillots de bain et profiter de la piscine, car j’avais toujours aimé l’eau. Nous évitions tout de même les heures où il y avait trop de monde. Mais surtout, notre relation, à Carine et moi, avait évolué. Nous n’étions plus du tout frère et sœur, mais amoureux. Notre complicité de toujours s’était transformée en amour. Nous passions pour des lesbiennes auprès de toute la fac, mais ça ne nous dérangeait pas. Si certains des machos qui voulaient nous faire connaître leur pieu savaient ce qui se cache sous mes jupes et dessous féminins… je subodore que certains en auraient été jaloux. Nous en rajoutions même en nous galochant devant eux, afin de leur montrer qu’ils n’avaient aucune chance. Quant-à Carine, elle n’était pas en manque de queue, nous aimions baiser et le faisions pratiquement tous les jours, mon sexe étant parfaitement opérationnel. Peut-être qu’un jour, je vous raconterai la première fois que nous avons couchés ensemble, Carine et moi. 
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