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Moule à beaufres
Datte: 30/03/2020, Catégories: f, ffh, jeunes, alliance, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation préservati, pénétratio, humour,
... dégage une odeur anisée qui ne laisse pas de doute sur le fait qu’il s’est offert un ou deux apéros d’avance. Fatalement, ça chasse les inhibitions ! J’en suis d’ailleurs à me demander si l’autre n’a pas ouvert sa grande gueule en lui racontant tout l’épisode du seau d’eau ! — Il faut le dépuceler, maintenant, conseille-t-il au moment où je parviens à mettre en place le robinet.— Eh ben, vas-y ! fais-je excédée par son humour de pissotière. Et je le laisse tripoter sa vache à vin. Si ça lui donne des idées, tant mieux pour lui ! Je me tiens à carreau pendant le repas, parlant peu et buvant encore moins, mais je ne manque pas d’observer discrètement les attitudes des uns et des autres ; et si ma sœur aînée reste calme et digne comme à son habitude, Colette me paraît excessivement nerveuse, renversant même son verre. Éclaboussé, Cyrille se lève en maugréant et s’en va changer de vêtements pendant que je ris sous cape. — Marre-toi ! grince Colette.— Excuse, c’est plus fort que moi ! fais-je sans en penser un mot. C’est clair : elle me surveille. Placé à côté d’elle, juste en face de moi, Cyrille n’a pas cessé de me reluquer en douce et elle n’a pas manqué de le remarquer. À ma gauche, Pascal ne lève pas le nez de son assiette, attitude trop discrète pour être honnête. Depuis l’autre extrémité de la table, Maman me lance un regard en forme de supplique. En soupirant, j’avale un morceau de saucisse à demi carbonisé. Décidément, Papa ne s’améliore pas ! Sans doute pour se faire ...
... pardonner autant que pour détendre l’atmosphère, il offre une tournée de rouge dans l’enthousiasme presque général. — VI — Le lendemain, je paresse au lit jusqu’à l’heure du déjeuner. J’apprends alors que mes deux beaufs ont fait pareil en hommage au défunt BIB de rouge, laissant à mon père le soin d’assurer la pause du matin au chantier de remplacement des piquets de clôture. Pascal et Cyrille, coupables de lâcheté devant l’ouvrage, promettent d’en mettre un coup dans l’après-midi. Au soleil, ce sera coton ! Au moment où ils s’apprêtent à partir, je leur conseille d’emporter une bonne provision d’eau. — Je sais qu’on peut pas compter sur toi pour nous en apporter ! grince Cyrille.— Mais si ! intervient Maman, toujours prompte à arrondir les angles. N’est-ce pas, ma chérie ?— Beuh…— Prenez-en pour partir, et Carole ira vous en conduire de la fraîche tout à l’heure, ajoute-t-elle. N’est-ce pas, ma chérie ?— Bien sûr ! je fais, l’air aussi réjoui que possible. Je me vautre à l’ombre à l’entrée de l’abri de jardin pour bouquiner à l’aise sur fond de musique planante, et près de deux heures passent avant que Maman ne vienne se rappeler à mon bon souvenir. — Mais c’est lourd, tout ça ! me récrié-je en soulevant les sacs en plastique contenant deux grandes bouteilles d’eau et quatre cannettes de bière. Mais le regard suppliant de Maman suffit à me faire craquer. J’obtempère en arrachant mes quelque cinq kilos de charge et nous nous quittons devant mon port d’attache. Je n’ai accompli ...