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Moule à beaufres
Datte: 30/03/2020, Catégories: f, ffh, jeunes, alliance, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation préservati, pénétratio, humour,
... un box isotherme et en sort une bouteille. — Nous avons là un petit chardonnay bien frais. Permettez qu’on vous en offre un verre pour nous faire pardonner d’avoir pris la meilleure place. Je vois difficilement comment je pourrais refuser sans passer pour une mal embouchée, alors je décroche mon sac à dos et m’agenouille sur le bord de la couverture. Ma jupette remonte dangereusement sur mes cuisses, mais si je m’asseyais ce serait pire. Je reste là, bien droite, pendant que le type débouche la bouteille et remplit les verres. Ce sont des godets en plastique transparent, à pied, pas idéaux pour déguster un grand cru, mais en pique-nique avec un petit blanc frais, c’est déjà mieux qu’un verre à dents Tupperware. — Vous aimez vous promener… fait l’Anglais. Ce n’est pas une question. Je hoche la tête et prends le gobelet qu’il me tend. — Nous aussi ! annonce-t-il en clignant de l’œil. Santé !— Santé ! En buvant, je les détaille discrètement par-dessus mon apéro. Il est grand, plutôt costaud, la bonne trentaine sans doute et légèrement bedonnant. Cheveux et yeux clairs, pattes d’oie quand il sourit et apparemment pas embarrassé par les coups de soleil qui ornent ses épaules. Sa femme est mince et brune, visage agréable aux traits réguliers. Son teint déjà bien hâlé annonce qu’elle a dû prendre la précaution de s’offrir quelques séances de solarium avant de franchir la Manche. — Vous venez souvent ici ? me demande mon hôte.— Heu… non, pas vraiment.— C’est un bon endroit. Je ...
... m’appelle Norman et ma femme, c’est Mary. Je hoche la tête. — Carole. Je me sens mal à l’aise. J’ai envie de partir, mais je ne veux pas être impolie. Je suis en train d’imaginer que si l’un ou l’autre de mes beaux-frères m’a pistée, il devrait arriver sur les lieux. Ou être déjà là, peut-être, à nous espionner. La position sur les genoux n’est pas très confortable, mais je n’ose basculer de côté pour m’asseoir de peur de montrer mes fesses ou mon entrejambe. « C’est malin ! » me dis-je en sirotant mon petit blanc pendant que mes hôtes bavardent. « Hier je m’exhibais sans complexes devant mes couillons de beaufs, et aujourd’hui je perds tous mes moyens devant deux inconnus ! » Je mesure la distance qui peut exister entre s’amuser à émoustiller deux grands nigauds et essayer d’échapper aux regards appuyés de ce couple de touristes britanniques. Parce que pour me regarder, ils me regardent ! Ils me parlent du pays, de la bicoque qu’ils retapent tranquillement, du soleil et des vacances, mais les yeux du mec qui se baladent sur mes vêtements et s’imaginent sans doute se glisser par-dessous me rappellent follement ceux du loup de Tex Avery ! Quant à sa gonzesse, elle me sourit d’un air qui me semble moqueur et je me demande bien pourquoi. Ce n’est pas parce que je n’ai pas de soutif, puisqu’elle non plus n’en porte pas. Elle est fringuée comme je l’étais la veille : short, pieds nus dans des sandalettes et petite blouse nouée sur le ventre. Un hasard ? Norman insiste pour remplir mon ...