Jet Set Inc - Histoires de Sexe

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... conduis ! Elle rit de bon cœur ! Je ne sais pas si elle dit la vérité ou pas, mais je serais tenté de la croire. C’est elle la spécialiste. J’imagine ce que ça pourrait donner si c’était Carla qui initie Émilie. À un moment, c’est Carla qui reprend le volant, car elle sait où se déroule la soirée d’aujourd’hui. À la foule qui se presse autour d’un assez haut bâtiment rond complètement illuminé. Carla gare la voiture un peu plus loin puis elle donne un rapide coup de téléphone. Celui-ci finit, elle me prend par la main : — Dépêche, ils sont sur le point de fouler le tapis rouge ?— Le tapis rouge, il y a un tapis rouge.— Si je te le dis, et même qu’il y a plein de photographes. Ta femme va pouvoir vivre une grande page de sa vie, même si personne ne la connaît. Elle va avoir droit aux flashes dans tous les sens !— Pourquoi les photographes la shooteraient si elle est inconnue ?— C’est une question d’emballage…— D’emballage ?— De robe si tu préfères. Allez, grouille ! Nous nous hâtons, et arrivés près de l’entrée du théâtre, je me fige sur place : c’est bien Émilie que je vois dans cette robe rouge ? Égayée, Carla émet un petit sifflement : — Hé bé ! Elle fait fort, ta femme ! Remarque, c’est à la fois sa première et sa dernière. Autant frapper les esprits !— T’es certaine que ce n’est pas Hugo qui lui a un peu forcé la main ?— Peut-être… mais en général, quand une femme ne veut pas, elle ne veut pas. Et quand elle veut, le moins que je puisse dire, c’est que ça en met plein les ...

... mirettes ! Émilie porte une robe rouge dont le décolleté en V plonge joyeusement jusqu’au nombril, un peu comme la robe en lamé or d’hier sur le yacht, mis à part qu’il y a un peu plus de tissu au niveau des bretelles et autour de son cou, et que c’est moins plissé. Bien sûr, il est évident que le soutien-gorge est absent… Quant au dos, on dirait deux grosses bretelles rouges partant des épaules jusqu’à sa chute de reins partielle révélée. Je soupçonne que quelques adhésifs empêchent la gravité de tout dévoiler ! Ça, c’est pour le haut. Pour le bas, la robe descend à ses chevilles, mais est largement fendue sur les côtés jusqu’à son tour de taille. Là aussi, il est évident que la culotte comme le string sont absents. Mis à part, une fois de plus, des adhésifs, je ne vois pas comment cette tenue peut tenir ! — Eh bé ! Toi qui t’y connais mieux que moi, Carla, on peut encore appeler ça une robe ?— Oh, celle-là, ça va encore… Il y a plus arachnéen !— Arachnéen ? Késéksa ?— Comme une toile d’araignée, si tu préfères.— Faut pas demander !— En attendant, range ta queue, ça fait désordre dans ton pantalon ! À notre tour, nous nous aventurons sur le tapis, les flashes crépitent nettement moins, Carla n’a pas l’attrait de la nouveauté, je suppose. J’ai confirmation de sa petite notoriété locale par le nombre de personnes à qui elle adresse ses salutations ou ses bisous. — Tu m’as l’air d’être bien connue, Carla…— Je ne vais pas me plaindre… je commence à faire partie des meubles…— Je ...