1. Enfin libre


    Datte: 04/04/2020, Catégories: prost, Oral 69, pénétratio, Partouze / Groupe

    ... mais je suis sûr que tu étais dans la voiture, que tu les attendais. L’avocat est intervenu : — Je vous assure monsieur que Mademoiselle n’y est pour rien. D’ailleurs elle a un alibi. Si vous voulez m’accompagner, nous vous expliquerons, vous serez convaincu.— Je n’ai pas besoin de connaître ses arguments.— Venez, mon patron voudrait vous expliquer toute l’histoire. Mademoiselle, vous devriez rentrer chez vous. Sandra a trouvé un emploi d’hôtesse de caisse au supermarché, trente heures par semaine. Ses horaires sont irréguliers, son salaire horaire est au SMIC. Elle paie une pension à ses parents. Elle sort rarement le samedi soir, ne déroge plus aux règles familiales. Elle n’a aucune liaison. D’ailleurs, à la fin du mois, elle n’a plus que cent euros quand elle a tout réglé. Heureusement, il lui reste un peu d’argent de ses activités antérieures. Après, elle craint d’être obligée de faire quelques passes pour se renflouer. Un vendredi soir, l’affluence est importante. Sandra travaille mécaniquement, sourire, « bonjour m’sieur dame », enregistrement des articles, règlement de l’addition, « au revoir, merci, bonne soirée ». Elle ne prête aucune attention aux visages des clients. À l’approche de l’heure de fermeture, un client tarde à retirer sa carte, bloquant sa caisse. Levant les yeux, elle l’invite à le faire. — Voilà, je retire ma carte. J’aurais aimé m’excuser sur mon attitude à la sortie du tribunal. Surprise, elle a reconnu Laurent, la victime. — Ce n’est rien, ...
    ... vous aviez raison, c’est moi qui vous demande de me pardonner. Bonsoir. Il s’éloigne avec son chariot. Dix minutes plus tard, elle ferme sa caisse, retour au vestiaire et départ. En ce mois de juin, il fait encore jour. Elle va prendre son vélo, traverse le parking. Une voiture débouche, l’obligeant à ralentir. Le véhicule s’arrête. La portière s’ouvre, c’est Laurent. — J’ignorais que vous travailliez là. Le jour de la confrontation, votre avocat m’a tout expliqué. Je voulais m’excuser, mais je ne savais pas où vous retrouver. Et c’est le hasard qui m’a aidé. Je comprends très bien, que vous soyez offensée.— Mais non, vous aviez raison. À ce moment-là je faisais la pute et Eddy était mon mac. Maintenant je suis indépendante, je n’ai plus d’homme. Vous voyez que vous n’aviez pas tort, et inutile de vous faire de souci.— Je ne connaissais pas tous les faits, ce qui expliquait mon ton agressif. Je m’excuse encore.— Merci. Maintenant il me faut rentrer, il va faire nuit et je n’aime pas rouler dans l’obscurité. Elle a enfourché son vélo, est partie. En route, elle se traite de tous les noms. Elle aurait pu être plus aimable, lui demander de garder le silence. J’espère qu’il ne racontera pas à tout le monde que je suis une pute. Le vendredi suivant, en fin de service, elle a vu arriver à nouveau Laurent. Il a réglé ses achats et en partant lui a dit : — Je vous attends dehors.— Ce n’est pas la peine, nous n’avons rien à nous dire.— Si, j’ai quelque chose à vous demander. Je vous ...
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