1. Black Angel Vs Papillon De Nuit (7)


    Datte: 11/04/2020, Catégories: Lesbienne

    Quelques jours plus tard, par une matinée grise et pluvieuse, je me rendis compte que je m’ennuyais ferme sans Océane. OK, pendant son absence, j’avais eu une invitation pour une petite fête à laquelle je me suis rendue et où je me suis amusée, c’était plutôt cool, mais ce n’était pas du tout la même chose quand elle n’était pas là. J’ai même pu faire un cambriolage chez un riche particulier sans tomber sur Black Angel, il y a deux nuits de ça, ce qui m’a rapporté une jolie somme d’argent. Qu’est ce que j’avais, putain ? Je pensais sans arrêt à Océane sans le vouloir ; son joli sourire illuminait les moments que je passais en sa compagnie, même nos moments intimes, et lorsqu’elle n’était pas là, comme maintenant, je me sentais seule, abandonnée. Je soupirais, assise sur une chaise, les yeux fixés sur la pluie qui s’écrasait sur le bitume et fouettait les vitres, en souhaitant qu’Océane me revienne le plus vite possible. Je n’avais hélas pas eu un seul appel de sa part, pas un seul message. Rien ! Sans que je m’y attende, cette fille avait changé ma vie : moi qui pensais être une hétéro pure souche, j’étais en train de virer ma cuti. Je serais tombée amoureuse d’une femme ? Ben oui, j’aimais Océane. Et après ? Simplement, je n’avais pas envie qu’elle le sache pour le moment. Je souhaitais attendre encore un peu avant de le lui annoncer. On ne sait jamais ; peut-être qu’elle ne ressentait rien pour moi. Peut-être que pour elle je n’étais juste qu’une simple aventure. Alors ...
    ... que j’étais en train de déprimer sur son absence, tout à coup la sonnette retentit. Je me levai d’un bond et regardai à travers le judas pour savoir de qui il pouvait bien s’agir, mais le couloir était plongé dans le noir comme dans un four, et malgré ma bonne vue, je ne distinguais rien. — Qui est là ? — C’est le petit chaperon rouge, mère-grand ! répondit Océane avec entrain derrière la porte. Folle de joie en reconnaissant cette voix douce et enjouée, je m’empressai d’ouvrir la porte, et lorsque je la vis là, face à moi, je n’ai pas pu m’empêcher de hurler ma joie, avec les larmes aux yeux en me jetant sur elle pour la couvrir de baisers. Mes cuisses enserraient sa taille  ; elle me porta avec un bras sans le moindre effort jusqu’à mon lit pour m’y allonger avec douceur. Elle s’allongea à mes côtés. — Oh, Océane, je suis si heureuse de te revoir, tu m’as tellement manquée ! lui dis-je, les larmes aux yeux. — Déjà ? gloussa-t-elle. Ça ne fait que trois jours que je suis partie, mais c’est très agréable à entendre  ; toi aussi, tu m’as manquée. Et en plus, j’ai un petit cadeau pour toi. — C’est quoi ? — TADAAAAAAAAAM ! fit-elle en me tendant un petit paquet. Le voilà ! Allez, ouvre-le vite ! Avec l’impatience d’une petite fille qui a reçu un cadeau de Noël, je déchirai le papier. J’ouvris la petite boite et découvris, perplexe, qu’il s’agit d’un objet d’une forme assez fuselée. — Euuuuh... C’est quoi, ce truc ? — Ton cadeau, ma toute belle. C’est un œuf vibrant sans fil ...
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