Ma Logeuse Ch. 11
Datte: 13/04/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... Mais elle part dans moins d'une semaine » « Crois-tu vraiment qu'elle ait envie de nous quitter comme ça? » « Non...d'ailleurs elle me l'a dit » « Elle est encore un peu timide, mais elle est en train de se découvrir » Je repensais à sa masturbation pendant que je lui léchais les pieds « Carole Timide? » « Oui, bien sûr, est-ce que tu l'as déjà touchée » « Euh...oui, elle m'a mis sous ses pieds l'autre soir » « C'est un bon début, mais est-ce que tu l'as déjà fais jouir? » « Non, mais elle s'est caressée devant moi » « Tu sais Pascal, je t'aime beaucoup...et j'aime beaucoup Carole...vous êtes fait pour vous entendre » Je sentis le piège se tendre. « Mais Hélène, c'est vous que j'aime » « Que tu crois... en fait, ce que tu aimes en moi, c'est ce que je te fais vivre » « Non, absolument pas, je vous aime vous » « Pascal, j'aurai eu 20 ans de moins, on aurait peut-être pu construire quelque chose ensemble, mais aujourd'hui, c'est trop tard...et je me sens responsable de toi et de ce que je t'ai fait découvrir... » Je sentis les larmes me monter aux yeux. « Qu'est ce que me vous dites...vous me dites adieu? » « Non, pas du tout...tant que les choses sont comme elles sont, je resterai avec toi...mais il va falloir que tu considère Carole comme autre choses qu'une amie de passage, et Bertrand comme autre chose qu'un simple bon coup » Le choc me pétrifia. « Vous...vous êtes amoureuse de lui? » « Non, pas vraiment, disons que c'est un ami très proche...mais je vieillis Pascal, ...
... et il faut que je pense à mon avenir » La colère qui m'emportait me fis me redresser. « Et mon avenir à moi, vous y avez pensé » « Je ne pense qu'à ça, Pascal, je ne pense qu'à ça...allez, bonne nuit » Elle éteint la lumière, j'avais le cœur qui tambourinait dans ma poitrine, les oreilles qui sifflaient. Une partie de mon univers venait de s'écrouler. Elle me parlait d'avenir quand je vivais l'instant présent depuis maintenant cinq mois. Elle me disait que mon avenir ne se ferait pas avec elle quand elle était devenue ma Déesse. Je me sentais triste, rejeté, et les paroles de Moustaki me revinrent en mémoire : 'Comme un prince en disgrâce, comme un ange déchu'. Je mis très longtemps à trouver le sommeil. Je me réveillai tôt, les yeux irrités et me sentant nauséeux. Je me levai et contemplai Hélène, elle était sous sa couette, couchée en chien de fusil, le visage reposé et respirant bruyamment. Je sentis à nouveau une infinie tendresse et une infinie tristesse me saisir. C'était avec elle que je voulais être, j'aimais beaucoup Carole mais c'était autour d'Hélène que gravitait ma vie. Je descendis préparer le petit-déjeuner. Carole arriva la première en tenue de travail. Elle vit tout de suite que je n'étais pas bien. « Bonjour Pascal, quelque chose ne va pas? » « Bonjour Carole, euh...si, tout va bien » Elle me regardait l'air pensif et s'installant à table « Tu sais Pascal, je t'aime beaucoup » Je le fixai, mais je savais mes yeux tristes « Moi aussi Carole, je vous aime ...